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Installé à Saman et boucher à Aspet, dans le sud de la Haute-Garonne, Benjamin Moreno a disparu depuis dimanche lors d’une partie de « pêche à l’aimant ». Ses affaires ont été retrouvées au bord de la Garonne à Miramont-de-Comminges.
Depuis dimanche, plus aucune nouvelle de Benjamin Moreno. Le jeune homme de 23 ans a décidé de profiter de ce dimanche pour s’offrir une partie de « pêche à l’aimant »1 sur la Garonne ; il a depuis disparu.
Originaire de Normandie, il vit à Saman depuis quatre ans, et c’est à Aspet qu’il travaille avec sa famille, à la boucherie tenue par son beau-frère Alexandre Labbé, et sa grande sœur Anaïs. Mardi matin, à l’heure de l’embauche, Benjamin ne s’est pas présenté à son travail. Comme « ça ne lui ressemble pas », sa sœur s’inquiète : elle tente de le contacter puis signale rapidement sa disparition au commissariat de Saint-Gaudens.
La voiture et les affaires retrouvées
Les recherches ont conduit les agents jusqu’à la Garonne où la voiture de Benjamin a été repérée près du pont de Miramont-de-Comminges (entre Miramont et Saint-Gaudens). Un peu plus loin, au bord du fleuve, ses affaires ont également été retrouvées. Sous le t-shirt et le survêtement, ses chaussures contenaient ses clés de voiture, son téléphone portable et ses écouteurs soigneusement rangés.
Est-ce pour être plus à l’aise dans sa pêche qu’il s’est déshabillé ? Ou en ce dimanche après-midi ensoleillé, avait-il envie de se baigner dans la Garonne ? Aurait-il glissé, été emporté par son équipement ? A-t-il pu être surpris par une brusque variation du niveau d’eau – liée à un lâcher d’eau au niveau du barrage en amont ?
« Il n’avait probablement pas prévu d’y rester longtemps », témoigne sa sœur, la voix teintée d’émotion. “Il avait rendez-vous avec ses amis dans l’après-midi et il avait de la viande dans la voiture pour un repas.”
Malgré le renfort de chiens policiers, malgré l’intervention de plongeurs dans la rivière turbulente, le corps de Benjamin n’a pas été retrouvé. Une absence de corps qui fait souffrir ses proches. Un appel à manifester a été lancé pour ce vendredi 25 octobre après-midi (de 14h30 à 15h) au pont Miramont.
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