News Day FR

« oui » et « non » au coude à coude au référendum sur l’Union européenne

Les électeurs ont approuvé à 50,08% l’inscription de l’objectif européen dans la Constitution, après un dépouillement de plus de 98% des suffrages.

Publié le 21/10/2024 08:56

Mis à jour le 21/10/2024 08:56

Temps de lecture : 2min

>
La présidente moldave Maia Sandu lors d’une conférence de presse à son QG de campagne à Chisinau, le 21 octobre 2024. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Un résultat plein d’incertitudes. Après une longue course à la tête du « non », le « oui » à l’adhésion à l’UE a pris le dessus lundi matin en Moldavie, selon des résultats quasi définitifs, un résultat extrêmement serré en forme de camouflet pour la pro-présidente européenne Maia Sandu. Lors d’un vote assombri par les accusations d’ingérence russe “catégoriquement” Rejetée par le Kremlin, les électeurs ont approuvé à 50,08% l’inscription de l’objectif européen dans la Constitution, après dépouillement de plus de 98% des bulletins.

Le « non » a maintenu une nette avance pendant plusieurs heures, mais le dépouillement des bulletins de la diaspora a permis d’inverser la tendance à la dernière minute. Dans sa première réaction officielle en pleine nuit, le chef de l’Etat a dénoncé « une attaque sans précédent contre la démocratie » et j’ai promis de “ne te plie pas”. « Des groupes criminels, agissant de concert avec des forces étrangères hostiles à nos intérêts nationaux, ont attaqué notre pays avec des dizaines de millions d’euros, des mensonges et de la propagande » verser « Piège notre pays dans l’incertitude et l’instabilité »Maia Sandu a déclaré à la presse, le visage sérieux.

Dans le même temps, le candidat de 52 ans est arrivé premier au premier tour de l’élection présidentielle avec près de 42% des voix. Le 3 novembre, elle affrontera Alexandr Stoianoglo, un ancien procureur de 57 ans soutenu par les socialistes prorusses, qui a fait mieux que prévu avec quelque 26% des voix. Maia Sandu, qui a tourné le dos à Moscou après l’invasion de l’Ukraine voisine et porté la candidature de son pays à Bruxelles, avait convoqué ce référendum pour valider sa stratégie. Et déterminer le « destin » de cette ancienne république soviétique de 2,6 millions d’habitants.

Mais son pari s’est retourné contre lui. Car même si le « oui » l’emporte finalement de justesse, ce résultat, sans remettre en cause les négociations d’adhésion avec les Vingt-Sept, « affaiblit d’une manière ou d’une autre l’image pro-européenne de la population et du leadership de Maia Sandu »commente pour l’AFP le politologue français Florent Parmentier, spécialiste de la région.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :