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les meilleurs spots du Centre-Val de Loire et les conseils pour les récupérer en toute sécurité

Parmi les petits plaisirs de l’automne, il y a la cueillette des champignons. Et grâce aux pluies de ces derniers mois, 2024 devrait être une bonne année pour les mycophiles. Quels sont les meilleurs endroits pour les trouver et quelles précautions faut-il prendre ? On vous dit tout.

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Avec 23% de son territoire couvert de forêts, la région Centre-Val de Loire se classe au 6ème rang ème rang des régions les plus boisées de France. Autant de lieux relativement secrets où il est possible de s’adonner à la cueillette des champignons.

La cueillette des champignons est une activité intéressante à faire en famille. Identifier le(s) bon(s) coin(s) dépend beaucoup du type de champignon que vous recherchez. Une bonne préparation est également nécessaire pour ne pas revenir les mains vides.

Pour trouver les champignons les plus populaires, il faut d’abord explorer les forêts. De manière générale, si les pluies sont faibles, mieux vaut privilégier les zones humides. En revanche, en cas de fortes pluies – fréquentes en automne – les forêts dites « de sable », très perméables, peuvent réserver de belles surprises.

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Le cèpe est l’un des champignons les plus répandus dans les forêts du Centre-Val de Loire.

© I. Amelot / France Télévisions

Les amateurs de cèpes augmenteront leurs chances de découverte dans les zones ombragées, riches en mousse. On les trouve fréquemment sous les pins, les chênes et les hêtres.

  • Les forêts de feuillus abritent également des cèpes, mais aussi des russules noires et vertes, des clitocybes géotrobes (communément appelés tête de moine) ou « trompettes des morts ».
  • La coumelle se développe dans les zones plus lumineuses, en lisière des bois, dans les herbes ou à proximité des arbustes.
  • La chanterelle aime les conifères et les feuillus, souvent proches d’un point d’eau.
  • Le bolet se trouve principalement sous les chênes, parfois sous les châtaigniers et les hêtres.
  • Le rosé-des-prés se trouve le plus souvent dans les prairies ou les pâturages.
  • Le garçon poilu aime particulièrement les pelouses et les clairières.
  • Une forêt de pins et de sapins, et plus généralement de conifères, abrite souvent de délicieuses asclépiades et tricholomes terreux.
  • Dans les forêts mixtes (où se trouvent à la fois des feuillus et des conifères), il est possible de trouver des cèpes bordelais, des pieds bleus, des champignons César et des girolles.
  • Enfin, en soulevant simplement un tas de feuilles mortes, on peut parfois avoir de bonnes surprises.

Carte des différentes forêts du Centre-Val de Loire

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© Inventaire Forestier National

NB : Le cartogramme présente les données de cinq campagnes d’inventaire sur une grille parcourue en dix ans, ce qui explique qu’une maille sur deux est blanche (non indiqué) et que l’ensemble donne l’impression d’un damier. Le maillage est carré et couvre 1 km2. Pour simplifier, la valeur sur le point photo interprété est attribuée à l’ensemble du maillage.

  • Équipez-vous d’un panier. Les champignons sont fragiles et pourraient être endommagés et écrasés s’ils sont transportés dans un sac en plastique ;
  • Cueillez des champignons de taille adulte et en bon état. Laisser sur place les plus petits ainsi que les anciens ou ceux qui sont endommagés, qui ont souffert du gel ;
  • Contrairement à la croyance populaire, il faut retirez le champignon entier. La tige du champignon contient des informations importantes (feutre mycélien, forme de la base de la tige, morceaux de bois, couleur, etc.) qui permettent son identification.
  • Respectez l’humus ! Il s’agit de la couche de terre en surface, d’une dizaine de centimètres de profondeur, indispensable à la vie du champignon. Ne retirez pas les grosses mottes en prenant un champignon, ne retournez pas la terre…
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Parmi les milliers de champignons qui existent en France, environ 200 sont comestibles.

© Emmanuelle Gayet/ FTV

Les conséquences sur la santé d’une intoxication aux champignons peuvent être graves (problèmes digestifs graves, atteintes hépatiques pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles.

Il y a donc quelques règles à suivre pour éviter les intoxications, que vous soyez connaisseur ou cueilleur occasionnel. ANSES et la DGS recommande :

  • Ne récoltez que des champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux très toxiques ressemblent beaucoup à des espèces comestibles.
  • Si vous avez le moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir fait vérifier par un spécialiste du domaine. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés.
  • Ne prélever que des spécimens en bon état et prélever le champignon en entier (tige et chapeau) pour permettre l’identification.
  • Ne cueillez pas de champignons à proximité de sites potentiellement pollués (bords de routes, zones industrielles, décharges).
  • Séparez soigneusement les champignons récoltés par espèce pour éviter de mélanger des morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles.
  • Placer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton, mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement.
  • Lavez-vous les mains après la récolte.
  • Conservez les champignons séparément et en bon état au réfrigérateur et consommez-les dans les deux jours maximum après la cueillette.
  • Consommez les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante et ne les consommez jamais crus
  • Ne proposez jamais de champignons cueillis aux jeunes enfants.

Photographiez votre récolte avant de cuisiner ! La photo sera utile au toxicologue du centre antipoison en cas d’intoxication, pour décider du traitement adapté.
Si un ou plusieurs symptômes apparaissent (notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles visuels…) suite à une consommation de champignons sauvages : appelez immédiatement le 15 ou le centre antipoison de votre région, et précisez que vous avez mangé des champignons. .

Article initialement publié le 10/09/2022.

 
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