« Nous sommes dévastés. C’étaient des enfants du coin, que nous connaissions tous», confie le maire d’Izon, Laurent de Launay. « Nous sommes sous le choc. Pour les familles qui vivent depuis longtemps dans nos villages, c’est terrible”, ajoute la première magistrate de Saint-Loubès, Emmanuelle Favre. La jeune femme de 18 ans et le jeune homme de 19 ans, qui ont perdu la vie dans un accident de la route, ce 19 octobre, au petit matin, à Saint-Sulpice-et-Cameyrac, étaient originaires de ces deux communes. situé à une vingtaine de kilomètres à l’est de Bordeaux.
Ces deux amis revenaient d’une soirée entre amis lorsque le drame s’est produit, vers 4 heures du matin, sur la route départementale RD 242, à la sortie de Saint-Sulpice, à moins de 2 kilomètres de Saint-Loubès où habitait la jeune femme. femelle. Conduite par son ami, la Peugeot 308 dans laquelle ils circulaient a quitté la route, quelques mètres après un virage, sur une ligne droite légèrement raide. Le véhicule a dévalé plusieurs mètres sur l’accotement herbeux avant de percuter un arbre dans le fossé.
« Un choc d’une extrême violence »
Alertés par un automobiliste qui passait, quelques minutes plus tard, les secours n’ont rien pu faire pour les deux jeunes victimes, seuls occupants du véhicule. Malgré les efforts des pompiers, d’une équipe médicale du Smur et de gendarmes rapidement dépêchés sur place, Aurélie Richard-Herrera et Noah Reignault n’ont pu être réanimés.
« Compte tenu de l’état du véhicule, le choc a été extrêmement violent », témoigne Pierre Cotsas, le maire de Saint-Sulpice-et-Cameyrac, qui s’est rendu sur place en pleine nuit, avec un adjoint.
Pourquoi cet accident ? C’est ce que cherchent à établir les gendarmes de la brigade Carbon-Blanc, à qui les investigations ont été confiées. Jusqu’à plus de 9 heures du matin, ils ont procédé à des relevés et observations sur les lieux. Et découverte de restes de cadavres de sangliers sur la chaussée, suggérant peut-être le passage d’un troupeau devant la Peugeot 308.
Restes d’animaux
Dans la journée du 19 octobre, des restes d’animaux, marqués au sol par les enquêteurs, étaient encore visibles sur la route. La plupart de ces marquages se trouvaient plusieurs mètres après le point d’impact entre la voiture et l’arbre. « Des enquêtes sont en cours pour déterminer précisément les circonstances de cet accident. Pour des raisons juridiques, l’enquête a été ouverte pour homicide involontaire», précise le vice-procureur de Bordeaux, Olivier Étienne.
« Plusieurs hypothèses sont étudiées. Y a-t-il eu contact ou non entre les véhicules de ces jeunes et les sangliers ? Une autre voiture a heurté des sangliers et a continué sa route ? Y a-t-il eu un éventuel mauvais geste du conducteur qui aurait pu consommer un peu d’alcool ? A-t-il vu des ombres sur la route ? Toutes ces hypothèses sont étudiées”, ajoute le magistrat.
Des autopsies des corps doivent être pratiquées.
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