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Mazarine Pingeot revient sur le jour où son existence a été révélée

C’est au 11 quai Branly que Mazarine Pingeot a passé ses jeunes années, cachée du monde entier. C’est d’ailleurs cette adresse qui lui inspire le titre de son nouveau livre, dans lequel elle raconte son adolescence tenue en secret. Car, si aux yeux de ses camarades, elle est une fille comme les autres, en privé, elle est celle de François Mitterrand, alors président de la République et, surtout, mariée à la première dame, Danielle Mitterrand. Les Français pensent bien connaître ses enfants : Gilbert, Pascal et Jean-Christophe posent régulièrement aux côtés de leurs parents à l’Elysée. Pourtant, près du quartier d’Orsay, un autre appelle “papa”.

Un secret bien gardé révélé au grand jour le 10 novembre 1994 lorsque Paris-Match révèle son existence et son visage au grand public. “Cela a été très violent pour moi, mais cela n’aurait probablement pas pu se produire autrement, la violence du secret répondait à celle de l’immense publicité.” confie Mazarine Pingeot au micro de Inter, « Voir son visage partout, quand on a été invisible, c’est quelque chose d’assez compliqué… Le fait de s’approprier sa propre image alors qu’on pensait qu’elle n’existait pas prend un peu de temps. »

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Mazarine Pingeot : quelle était sa vie à Alma, la résidence secrète du 11 quai Branly ?

De 9 à 16 ans, Mazarine vit avec sa mère cachée dans un appartement de fonction gardé par un ami proche du président, François de Grossouvre, qui habite à l’étage supérieur. au moment où l’article à scandale est sorti, Paris-Match raconte le quotidien de la jeune fille : « Petits déjeuners avec maman ; école ; des matchs de football à la télévision où le père hurle à chaque but marqué ; des parents aimants ». Pourtant, Mazarine n’a que très peu de souvenirs de cette époque. « Une mémoire doit être partagée, pour exister. Elle demande des témoins. Nous ne pouvons pas entretenir seuls notre mémoire. Décoré avec soin par le Mobilier national, ce luxueux appartement prend des allures de prison dorée pour l’adolescente, frappée par la dépression à l’aube de ses 15 ans. « Je n’habitais pas quai Branly et pourtant j’y habitais. Je me suis évanoui au point de devenir invisible à mes yeux. » confiait-elle le 12 octobre dernier à Paris Match. Une émotion qui la pousse à quitter les lieux, un an plus tard. “Je suis parti parce que j’avais l’impression que j’allais mourir” » l’avoue-t-elle sans détour au quotidien qui, 30 ans plus tôt, avait révélé son existence au monde entier.

Article rédigé 6Médias

Crédits photos : Capture d’écran France Inter

 
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