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L’UDC dit oui à l’Efas

  • L’UDC s’est réunie samedi à Aarau pour la réunion des délégués.

  • Le slogan de la réforme de la santé de l’Efas était très attendu.

  • Étonnamment, le parti dit oui à l’Efas.

  • L’exécutif du parti a en effet voulu inciter ses délégués à dire non.

L’UDC dit oui au financement uniforme de la santé Efas. Les délégués en ont décidé samedi après-midi à Aarau.

Le résultat était clair. 248 délégués étaient en faveur du slogan oui, 90 délégués y étaient opposés.

La demande d’abstention lors du vote avait déjà été clairement rejetée. La demande d’abstention émane personnellement du président Marcel Dettling, comme il l’a déclaré précédemment dans un discours. Mais il n’a pas fait le bonheur de ses délégués. «L’UDC est connu pour avoir une opinion», a-t-on déclaré samedi après-midi.

Les délégués ont ainsi refusé de suivre les chefs des partis. Le président Marcel Dettling et le chef du groupe parlementaire Thomas Aeschi voulaient en fait encourager leur peuple à dire non – mais ont soudainement demandé l’autorisation de voter vendredi.

Auparavant, les six directeurs de la santé de l’UDC se sont adressés à la base du parti et ont recommandé le slogan du oui. Le chef du parti Christoph Blocher s’est également prononcé vendredi en faveur du oui dans son émission «Teleblocher».

Dettling perd – et quitte la salle

Le résultat est la première défaite du nouveau président de l’UDC, Marcel Dettling, élu en mars. Après le vote de l’Efas, il a quitté la salle presque précipitamment. 20 minutes plus tard, je l’ai joint au téléphone. Il ne s’est pas « enfui », dit-il, mais : « J’ai un rendez-vous familial, c’est pour ça que je suis parti si vite. »

Concernant sa première défaite, il dit simplement : « C’était une décision claire des délégués. Vous êtes le patron. Je représente ce qu’ils décident.

Un vétéran de l’UDC en matière de politique de santé se réjouit d’autant plus du résultat de samedi. L’ancien conseiller national Toni Bortoluzzi se dit « fier du parti » à 20 Minutes. Il ajoute qu’il manque actuellement à l’UDC un chef de file en matière de politique de santé. Si vous aviez eu cette personne, la direction du parti aurait également reconnu que l’Efas était « un bon modèle bourgeois ».

« L’UDC a perdu sa boussole »

L’analyste politique Mark Balsiger est dans une certaine mesure du même avis : « La politique de santé n’est pas une priorité de l’UDC », affirme-t-il.

L’analyste estime : « L’UDC a perdu sa boussole. » Lors du débat parlementaire, le groupe s’est clairement prononcé en faveur de la réforme de la santé, puis la direction du parti a voulu imposer le slogan du non. Mais lorsque la personnalité Christoph Blocher s’est prononcée vendredi en faveur du oui, le conseil d’administration a changé d’avis. «Avec ce genre de cris, un parti brouille son profil et déstabilise ses membres», explique Balsiger.

Discussion très attendue lors de la réunion

La discussion des délégués sur le fer chaud Efas a commencé peu après 14 heures – et a duré plus d’une heure.

Plus de 20 délégués ont pris la parole. « Nous ne pouvons pas continuer à nous débrouiller ainsi. C’est pourquoi je vote oui », a déclaré le premier orateur. Lors des nombreux votes, la majorité s’est prononcée en faveur du slogan du Oui. Plusieurs partisans ont prévenu que le slogan non signifierait « se mettre au lit avec la gauche ».

Les avertissements selon lesquels la réforme n’apporterait rien ou aiderait les cantons à économiser de l’argent au détriment des assurés n’ont guère retenu l’attention.

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