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Un « ADN étranger » retrouvé lors des dernières analyses intriguerait les enquêteurs

Le petit garçon a été vu pour la dernière fois le samedi 8 juillet 2023, à 17h15, alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents maternels à Vernet, un petit hameau d’une vingtaine d’habitants. Des centaines de personnes et d’importants moyens ont alors été déployés pour le retrouver.

Après plusieurs mois de recherches, des ossements et des vêtements du petit Émile ont été retrouvés par un randonneur en avril dernier, à quelques kilomètres de la maison de ses grands-parents.

La justice ne souhaite pas faire le moindre commentaire

Depuis cette triste découverte, les enquêteurs ont procédé à plusieurs analyses pour déterminer la cause du décès d’Émile. Mais celles-ci sont bouclées depuis environ 3 semaines et le parquet d’Aix-en-Provence n’a pas encore communiqué la moindre information.

Selon nos confrères de BFMTV, les travaux menés par les équipes du professeur Christian Doutremepuich, considéré comme le « pape de l’ADN », ont néanmoins porté leurs fruits. Alors que les proches d’Émile ont dû fournir cet été leurs empreintes génétiques à la gendarmerie, une trace ADN étrangère à la famille de l’enfant aurait été découverte lors des dernières analyses.

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, souhaite « ni confirmer ni infirmer » cette nouvelle information afin de respecter le « secret de l’enquête ».

Le risque d’ADN inconnu ou de « contamination fortuite »

Qu’impliquerait une telle découverte ? Selon une Source proche du professeur Doutremepuich, il faut « prendre l’ADN d’autres personnes et faire des comparaisons ».

Interrogé par BFMTV, un magistrat se veut plus nuancé. « L’ADN doit encore correspondre dans le fichier national d’empreintes génétiques, car s’il n’y est pas, nous aurons un ADN inconnu et cela ne nous aide pas beaucoup. Ce n’est pas parce que nous trouvons de l’ADN que nous trouvons un coupable », a-t-il déclaré.

Selon le général François Daoust, ancien directeur de l’Institut national de recherche de la gendarmerie (IRCGN), il pourrait également s’agir d’un cas de « contamination fortuite ».

Autant dire que la prudence reste de mise face à cette potentielle découverte, qui pourrait néanmoins s’avérer indispensable pour faire avancer l’enquête.

 
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