News Day FR

Trois choses que nous avons apprises alors qu’une France inspirée par Eduardo Camavinga battait Israël

Trois choses que nous avons apprises alors qu’une France inspirée par Eduardo Camavinga battait Israël

Au milieu de toutes les rumeurs sur l’absence de Kylian Mbappé, la France a fait preuve de maîtrise en battant Israël en Ligue des Nations de l’UEFA (4-1) pour réduire l’écart sur l’Italie dans le groupe A2. Eduardo Camavinga, Christopher Nkunku, Mattéo Guendouzi et Bradley Barcola ont inscrit les buts de Les Bleus.

Michael Olise laisse passer sa chance

Compte tenu de son transfert estival de Crystal Palace au Bayern Munich, il y a eu beaucoup de bruit pour intégrer Michael Olise dans cette équipe de France. Cela n’a fait qu’augmenter à la suite de la retraite d’Antoine Griezmann du football international, même si l’attaquant du Bayern Munich n’est pas un match parfait, surtout pas un match avec Griezmann qui a terminé sa carrière avec Les Bleus dans un rôle de milieu de terrain plus profond.

Ses performances pour le Bayern Munich ont certainement été prometteuses, mais il n’a pas été en mesure de reproduire cette forme dans ce qui est certes une très jeune carrière française. Il a été le seul joueur français à avoir vraiment eu du mal tout au long du match. Il a couru dans des impasses, avait l’air déconnecté de ses coéquipiers et perdait le ballon trop facilement, fréquemment. Ayant perdu la possession à 22 reprises, il semble peu probable qu’il conserve sa place face à la Belgique lundi.

Christopher Nkunku expose un cas

Contrairement à Olise, qui a débuté comme n°10, un rôle de retour dans cet post-Griezmann Bleus De son côté, Christopher Nkunku a fait valoir son point de vue. L’ancien attaquant du RB Leipzig n’avait pas débuté pour la France depuis juin 2022 car il était aux prises avec des blessures lors de sa première saison avec Chelsea. Si Nkunku est un joueur apprécié depuis toujours par Deschamps, il n’avait jamais marqué au niveau international, mais cela a changé contre Israël.

Ce n’était pas un jeu avec beaucoup d’occasions, mais celle qu’il a saisie, il l’a saisie avec insistance. Battant son nom avec un pivot soigné et bénéficiant d’une déviation favorable, sa finition a été composée. Avec sept buts en 11 matchs pour son club, bien qu’il ne soit pas un titulaire garanti sous Enzo Maresca à Stamford Bridge, Nkunku pourrait être le finisseur mortel que recherche la France.

Randal Kolo Muani a pris la relève Les Bleus mais ses difficultés au Paris Saint-Germain constituent une menace pour sa place dans cette équipe, tandis que malgré de bonnes performances constantes pour l’Inter Milan, Marcus Thuram n’a jamais été puissant depuis Les Bleus. Nkunku, tant au niveau des clubs qu’au niveau international, montre qu’il peut l’être. Matière à réflexion pour Deschamps.

Camavinga à l’honneur de Tchouaméni

Tous les regards étaient tournés vers le milieu de terrain français face à Israël. Pour la première fois, ce serait Aurélien Tchouaméni qui porterait le brassard en l’absence de l’habituel capitaine Mbappé et du départ à la retraite du vice-capitaine Griezmann. L’ancien milieu de terrain de l’AS Monaco a fait sentir sa présence, recherchant constamment le ballon lors de la préparation et réalisant 123 touches dans la soirée. Il a été bien en possession du ballon, complétant 90 % de ses passes, tout en remportant les deux tiers de ses duels.

Mais c’est son coéquipier en club, Eduardo Camavinga, qui a volé la vedette face à Israël. Avant son remplacement à la 70e minute, c’est lui qui a dirigé le spectacle pendant Les Bleus. Son but était son premier dans un match de compétition pour la France et c’était un but fortuit puisqu’Omri Glazer renversait le ballon dans son propre filet ; La célébration de Camavinga en était le reflet.

Cependant, au-delà de cela, il était une présence progressiste dans l’entrejeu français, même si, handicapé par un carton jaune précoce, il ne pouvait pas se permettre d’être trop agressif en dehors du ballon. Son tour et sa passe ont nourri Nkunku pour Les Bleus deuxième mais, en raison de la déviation du gardien, la passe décisive ne lui sera pas créditée. Lors d’une soirée qui appartenait au capitaine Tchouaméni, c’est Camavinga qui a volé la vedette à Budapest.

GFFN | Luc Entwistle

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :