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Un fourgon blindé attaqué dans le centre de Grenoble

Un fourgon blindé de transport de fonds a été attaqué par des hommes armés jeudi dans le centre de Grenoble et deux personnes ont été légèrement blessées. “Il y a deux blessés légers liés à des accidents de la route provoqués par l’événement et par des bris de glace”, a indiqué le procureur de Grenoble Eric Vaillant dans un message à la presse. L’attaque a eu lieu après 10 heures à un carrefour du centre-ville, a indiqué la préfecture sur le réseau X, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

“Au moins deux véhicules ont bloqué” le fourgon blindé de transport de fonds et il y a eu un “échange de coups de feu” entre les convoyeurs de fonds et les assaillants, qui ont ensuite pris la fuite, a-t-on précisé. à l’AFP de Source policière. Il n’a pas été indiqué à ce stade à quelle compagnie appartient le fourgon blindé, ni s’il transportait des fonds. Un véhicule “lié” à l’attaque du fourgon blindé a été retrouvé incendié dans la commune de Pont-de-Claix, située dans la banlieue sud de Grenoble, a indiqué la gendarmerie à l’AFP.

L’enquête a été confiée à la Division de la délinquance organisée et spécialisée (DCOS), a précisé le procureur de Grenoble, qui s’est rendu sur les lieux de l’attaque.

“Quand on a entendu les coups de feu, on a tous plongé”

Sur des vidéos et des images diffusées sur les réseaux sociaux, on a pu voir l’habitacle avant d’un fourgon blanc en feu, au milieu de la route. Les pompiers ont ensuite éteint l’incendie, puis le véhicule a été évacué du carrefour par les enquêteurs, a constaté un journaliste de l’AFP. Selon le propriétaire d’un commerce situé en face du lieu de l’attaque, “quand nous avons entendu les coups de feu, nous avons tous plongé”, a-t-il déclaré à l’AFP par téléphone.

« Tout le monde se tenait sous les comptoirs. Le temps qu’on ait compris ce qui se passait, c’était fini”, a-t-il déclaré, ajoutant que l’échange de coups de feu avait duré “deux minutes”, selon lui, et que la police était “rapidement arrivée” sur place. « Personne n’est préparé à cela. Nous avons essayé d’en parler entre nous (avec les clients) et de comprendre. Le sentiment est que tout est permis », a-t-il ajouté.

Cette attaque intervient dans un contexte de tensions dans la métropole alpine, après un été marqué par une série de violences et de fusillades entre trafiquants de drogue. Depuis le début de l’année, une vingtaine d’épisodes de violences armées ont été enregistrés, et les autorités n’hésitent plus à parler de « guerre des gangs ».

Début septembre, Lilan Dejean, employé municipal de Grenoble, a été abattu par un homme toujours en fuite et connu de la justice notamment pour violences et trafic de stupéfiants.

 
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