Pourquoi avez-vous consacré votre premier film en tant que réalisateur à Niki de Saint Phalle ?
Céline Sallette: je suis tombé par hasard lors d’un entretien avec elle [en 1963, dans son atelier, alors qu’elle fait face aux remarques sexistes d’un journaliste, ndlr] et j’ai été frappé par sa modernité. Ensuite, en lisant la biographie de l’artiste écrit par Catherine Francblin [Niki de Saint Phalle, la révolte à l’œuvre, publié aux éditions Hazan en 2013, ndlr] et en regardant des photos, J’ai trouvé un pouvoir chez elle que je voulais lui dire.
Très vite, vous avez pensé à Charlotte Le Bon pour jouer la plasticienne…
Céline Sallette: J’ai tout de suite pensé à elle et je ne l’ai pas regretté une seule seconde ! La ressemblance est tellement frappant.
Charlotte, quelle a été votre réaction lorsque Céline vous a proposé ce rôle ?
Charlotte Le Bon: J’étais incroyablement flatté et j’avais incroyablement peur. UN cocktail d’émotions contradictoires ! L’offre est arrivée à un moment où le jeu commençait à m’ennuyer un peu. Je me demandais si j’allais continuer. J’en suis même arrivé au point où j’ai fait mon deuil et je me suis dit que ce n’était pas ma voie. D’autant plus que j’ai la chance de pouvoir aussi réaliser [son premier film en tant que réalisatrice, Falcon Lake, est sorti en 2022, ndlr]. Puis ce rôle est arrivé…. Et Je ne pouvais évidemment pas refuser. Je l’ai embrassé avec toutes mes capacités.
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