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VIDÉO. La success story de Thomas et Nicolas et leurs « French Cinnamon Rolls »

C’est aux Etats-Unis, en 2021, qu’ils découvrent les Cinnamon roll bars, les fameuses brioches à la cannelle qui font fureur outre-Atlantique. Nicolas et Thomas ont bien compris le potentiel de ce gâteau réconfortant originaire des pays scandinaves. Les deux jeunes hommes de 22 et 23 ans se lancent en cuisine et les revisitent « à la française », en y ajoutant une couche de crumble, de spéculoos, de crème citron ou encore de caramel.

Cette farandole de brioches à la cannelle, commercialisée sous la marque « Rollsy », a été initialement conçue dans une cuisine sombre de Puteaux en 2022, avant l’inauguration d’un premier magasin en juillet dernier, rue Tiquetonne, dans le 2e arrondissement de Paris. Les clients affluent, n’hésitant pas à parcourir quelques kilomètres depuis la petite couronne pour s’offrir une de ces brioches. Et chaque jour, la file d’attente devant la petite boutique s’allonge un peu plus à l’heure du goûter.

Cette success story a commencé à Maisons-Alfort, dans la cuisine de la mère de Nicolas, où le duo de sprinteurs, qui connaissaient alors plus l’athlétisme que la pâtisserie, testaient leurs premières pâtes roulées. A l’école, Thomas se concentre davantage sur les réseaux sociaux du duo que sur les cours dispensés par les professeurs. Nicolas, qui a quitté le lycée dès sa première année, peaufine les différentes recettes de petits pains. Puis le soir, après l’entraînement d’athlétisme, les deux garçons livrent leurs commandes reçues dans la journée.

Très vite, les deux amis se sont creusés la tête pour professionnaliser leur projet et ont partagé leur aventure sur les réseaux sociaux. « Nous avons tout filmé et tout raconté. Nos étapes et nos luttes. De nos rencontres à la banque, à notre rencontre avec une équipe marketing, en passant par nos recherches sur Leboncoin. Les vidéos ont très bien fonctionné car les gens se sont identifiés au projet », explique Thomas.

Aujourd’hui, les deux amis vendent près de 1000 petits pains par samedi. «C’est une grande émotion», confie Thomas, tourné vers l’avenir. « Nous devons voir plus grand et ouvrir un nouveau magasin ! »

 
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