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Netanyahu promet qu’Israël poursuivra le combat

Malgré la pression internationale, Benjamin Netanyahu ne reculera pas. Lors d’une “cérémonie officielle marquant le premier anniversaire de l’attaque brutale du Hamas” Lundi 7 octobre au soir, le Premier ministre israélien “a salué la réponse apportée par son gouvernement” à ce massacre, « se vantant de force » de l’État hébreu, dit Temps d’Israël.

Netanyahu a promis que l’État juif poursuivrait la lutte contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, qualifiant cette guerre sur plusieurs fronts de « mission sacrée ». « Nous avons défini les objectifs de la guerre et nous les atteignons : renverser le Hamas [à Gaza]ramener chez eux tous les otages, les vivants et les morts. […] Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas accompli cela. »» a déclaré Netanyahu dans un message télévisé.

« Introspection nationale »

Lors d’un événement commémoratif alternatif à Tel Aviv, les proches des victimes de l’attentat du 7 octobre ont demandé « comptes envers le gouvernement ». Ils accusent l’État d’avoir “abandonné” les victimes il y a un an, contre le Hamas.

Les familles ont refusé de participer à la cérémonie officielle organisée par le gouvernement, estimant que cela ne “ne devrait pas être autorisé à superviser un événement provoqué par ses échecs il y a un an”, rapporte le Temps d’Israël. Ils ont de nouveau demandé lundi soir la mise en place d’une commission d’enquête, ce que Netanyahu a toujours refusé, qui veut attendre la fin de la guerre.

“Le début de la guérison vient avec l’acceptation des responsabilités”a lancé sous les applaudissements le père d’une victime, Rafi Ben Shitrit, appelant à une « introspection nationale ».

Un « incompétent qui a conduit Israël à la débâcle »

Plus tôt, lors d’une réunion de son cabinet, le leader du Likoud avait demandé que la guerre soit rebaptisée « épées d’acier », « guerre du Renouveau ». Selon Yediot Aharonotla proposition a suscité un débat parmi ses ministres, certains estimant que le nom en hébreu sonnait trop proche de la guerre d’indépendance de 1948, le terme « Komemiyout » c’est-à-dire en même temps “indépendance” et “renouvellement”.

« Dans son esprit, c’est un moment de transformation à la fois pour Israël et pour lui – ce qui, pour lui, est la même chose »souligne le journaliste et ancien diplomate israélien Alon Pinkas, dans une analyse publiée sur le site du quotidien israélien de gauche Ha’Aretz. « Netanyahu a eu la témérité, l’audace et la mégalomanie d’exiger que cette guerre, dont il n’a jamais assumé la responsabilité, porte le nom de la guerre » à partir de 1948, au cours de laquelle l’État juif a officiellement vu le jour.

« N’a-t-il rien appris du 7 octobre ? […]. S’il tue Hassan Nasrallah sept fois de plus, l’histoire ne le verra jamais comme un juste croisé menant l’Occident dans une guerre sainte contre l’islamofascisme. […] mais en tant que politicien incompétent qui a aveuglément conduit Israël à la débâcle. »dans le but d’assurer « son maintien au pouvoir », estime Pinkas.

Pendant que nous « l’a annoncé politiquement mort après les attaques du Hamas » l’année dernière, « le Premier ministre israélien se sent plus fortifié que jamais », remarque pour sa part L’Orient – ​​le jour qui croit que Netanyahu a « capitalisé sur la menace israélienne ».

Le Premier ministre de l’État hébreu a adopté ces derniers jours : «la posture d’un chef de guerre prêt à tout pour garantir l’intérêt de la nation et de sa population, conformément à la réputation de « M. La sécurité’ qu’il avait soigneusement bâtie lors de ses précédents mandats »analyse le quotidien libanais. Mais « Combien de temps durera cette stratégie ? »demande le journal. «L’élan d’indignation d’une partie de la population israélienne contre la poursuite de la guerre à Gaza affectera-t-il également le Liban, où aucun otage n’est actuellement retenu ? ».

Les Israéliens divisés

Une enquête publiée lundi en témoigne en tout cas déjà « de profondes divisions » au sein de la société israélienne sur les objectifs de la guerre à Gaza, note le Times of Israel. L’étude montre qu’une majorité d’Israéliens – à l’exception de la base électorale de Benjamin Netanyahu – souhaitent la fin des combats et que la priorité numéro un soit le retour des otages. 53% estiment que le moment est venu de mettre fin à la guerre tandis que 36% souhaitent qu’elle continue, rapporte le site israélien. De nombreuses personnes interrogées ont exprimé leur mécontentement quant à la manière dont Netanyahu et d’autres dirigeants politiques ont géré le conflit.

Alors qu’Israël continuait de méditer lundi soir, les mouvements islamistes palestiniens Hamas et Hezbollah libanais ont tiré des salves de roquettes contre le territoire israélien. Des sirènes ont retenti à Tel-Aviv, au nord et au centre du pays, rapporte le Poste de Jérusalem. Le Hezbollah a affirmé avoir pris pour cible la principale base du renseignement militaire israélien, Glilot, près de Tel-Aviv. Il abriterait également, selon les médias israéliens, le siège du Mossad, le renseignement étranger israélien.

 
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