Que ce soit contre les champions d’Italie en titre ou contre le bas de tableau, Paolo Vanoli il veut toujours voir deux choses de son Taureau. «Il faut mettre du courage et de la personnaliténous savons que nous sommes dans un moment pas si positif mais je m’attendais à une trajectoire de hauts et de bas”, déclare l’entraîneur avant de partir pour Milan. À San Siro les granata tenteront de faire trébucher l’Inter avec le drapeau tricolore sur la poitrineil faudra un exploit aussi parce que la victoire n’est pas venue depuis 2016. Et, après la polémique de ces derniers jours sur les réseaux sociaux qui a accompagné la présentation au centre commercial Le Gru, le troisième maillot fera ses débuts: Zapata et ses coéquipiers porteront le maillot de couleur qui rappelle à de nombreux fans les maillots de la Juventus. On verra si au moins ça porte chance…
Vanoli, quelle a été ta semaine de travail à Philadelphie ?
«Les périodes négatives font partie du voyage, une équipe comme la nôtre ne peut pas être parfaite aussi parce que les mécanismes doivent être améliorés. Il faut être équilibré, nous savons que nous sommes face à une grande équipe mais pour faire quelque chose d’important il faut du courage. Nous devons jouer avec la personnalité.
En revenant sur le match contre la Lazio, quelles réflexions avez-vous faites ?
«Nous étions tous convaincus d’avoir fait mieux en seconde période, mais ce n’était pas mon football. En première mi-temps, nous avons été lents, mais nous formions une équipe. En seconde période, j’ai aimé l’envie des remplaçants de renverser le résultat, mais nous avons été trop longs et nous avons dû être plus équilibrés : une fois à 2-1, nous avons eu tout le temps de récupérer, nous avons eu besoin de plus de clarté car ensuite nous a concédé le troisième but et il n’y avait plus de temps.
Et comment entraînez-vous votre mentalité ?
«Quand tu n’as pas de personnalité, c’est l’organisation qui te la donne. Nous sommes une équipe qui doit atteindre les objectifs avec le collectif, les individus qui font la différence sont entre les mains des grandes équipes. La personnalité se trouve par le jeu, c’est ce qu’il faut faire. La mentalité, cependant, est celle de regarder au-delà de quelque chose, d’y croire et d’avoir du courage. Parfois, dans les grandes équipes, on est libre, c’est ce que je dois apporter à ces gars-là. Puis il arrive que l’ombre de trois années de travail revient, elle est là parce que tu n’as pas changé tous les joueurs : je le vois aussi à l’entraînement, c’est humain et je sais qu’il faut faire cette transition. C’est comme quand on est avec une fille depuis trois ans, puis quand on rompt, c’est difficile de l’oublier… »
Quelle est la situation à l’infirmerie ?
«Malheureusement, Vlasic a été rétabli aujourd’hui car il avait de la fièvre. C’était son anniversaire, on l’a un peu pris par les cheveux… C’est un joueur important, à moi de le mettre dans les meilleures conditions. Vania ? Il a reçu un coup en coupe et n’a pas réussi à rejoindre la Lazio, mais maintenant il est capable et peut être recruté.
Il manquera le match contre son ancienne équipe pour cause de disqualification…
«La faute de mon expulsion est au milieu, je dois encore m’améliorer. Quant à mon adjoint Godinho, il s’est coupé les cheveux et est prêt pour San Siro (rires, ndlr).»
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