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32 femmes parmi les rescapées du naufrage sur le lac Kivu

Au lendemain du naufrage du bateau MV Merdi sur le lac Kivu, au large de Goma, les journalistes de Radio Okapi se sont rendus dans plusieurs hôpitaux pour recueillir des informations auprès des survivants et des responsables des structures de santé.

A l’hôpital provincial du Nord-Kivu, les autorités médicales affirment avoir pris en charge deux survivantes, ainsi que 20 corps actuellement conservés à la morgue. Deux autres survivants sont sous le choc.

De leur côté, les responsables de l’hôpital de Kyeshero affirment avoir accueilli 56 survivants, dont une trentaine de femmes, essentiellement des ressortissantes de Minova, localité d’où est venu le bateau avant de sombrer dans les eaux du lac Kivu à une centaine de kilomètres de là. mètres du port de Kituku, à Goma.

La plupart des survivants reçoivent toujours des soins, tandis que d’autres ont déjà pu rentrer chez eux. Au centre hospitalier CBCA de Ndosho, un seul survivant, un adolescent de moins de 18 ans, est sorti vendredi 4 octobre après avoir été jugé dans un état stable.

Le nombre exact de passagers à bord du bateau qui a coulé dans le lac Kivu reste flou. Le manifeste n’a toujours pas été rendu public, alimentant la confusion et les spéculations sur le nombre de personnes qui se trouvaient à bord de ce bateau. Le vice-gouverneur du Nord-Kivu a annoncé un bilan provisoire de 23 morts et 57 survivants, tandis que les autorités du Sud-Kivu, d’où le bateau est parti, avancent d’autres chiffres.

Le bateau a coulé jeudi 3 septembre vers 10 heures locales, à proximité du port de Kituku à Goma. Chargé à la fois de passagers et de fret, le MV Merdi venait de Minova, dans la province du Sud-Kivu. Les causes exactes du naufrage ne sont pas encore déterminées, même si des sources locales évoquent la surcharge et la vétusté de ce bateau.

Les autorités provinciales n’ont pas encore officiellement communiqué les circonstances de l’accident. Cependant, une équipe d’enquêteurs a été dépêchée pour faire la lumière sur ce drame. Entre-temps, le chef de poste du lac Minova a été suspendu par le chef de la division des transports et communications du Sud-Kivu, dans l’attente des résultats de l’enquête.

 
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