« Il faut garder beaucoup d’humilité »

Des Bretons irrésistibles. Ce mardi soir, le Stade Brestois a foulé le terrain de la Red Bull Arena de Salzbourg dans le cadre de la deuxième journée de la phase régulière de Ligue des Champions. Une rencontre qui a vu le club français s’imposer sur le score de… quatre buts à zéro. C’est « un plus grand pas que si on avait zéro point, deux points ou même trois, mais ce n’est qu’un petit pas », a insisté Éric Roy en conférence de presse d’après-match sur le sujet. barrages pour les huitièmes de finale de la compétition.

« Souvent, les dernières étapes sont les plus difficiles, comme on dit. Et puis je pense que l’adversité va aussi augmenter», poursuit-il, alors que Brest doit encore affronter le Bayer Leverkusen, le Real Madrid, le FC Barcelone mais aussi le Shakhtar Donetsk et le PSV Eindhoven notamment. « Il faut garder beaucoup d’humilité car c’est vrai que le match aurait pu se dérouler différemment. Nous avons été mis en difficulté par cette équipe. Nous connaissions ses qualités. Peut-être ses faiblesses aussi mais surtout ses qualités, notamment dans l’animation offensive, dans les attaques placées” poursuit l’ancien consultant pour Prime Vidéo dans des propos rapportés par nos confrères du Parisien.

“Cette équipe a quelque chose en plus”

Pendant quelques minutes, le Stade Brestois s’est retrouvé en tête de la compétition interclubs la plus prestigieuse. Un rêve pour les supporters de Ty-Zefs, notamment en raison d’une défense de fer. « Mais bon, nous n’avons pas rompu. On a d’abord eu du courage mais aussi de la qualité dans le travail défensif et puis aussi Marco (Bizot) qui a été décisif. Ce qu’on a vécu l’année dernière, ce n’est pas anodin, mais ce n’est pas quelque chose qui est tombé du ciel. Ça veut dire que cette équipe a un plus, elle a un état d’esprit», a conclu Éric Roy.