Alors que tout le Moyen-Orient brûle, les États-Unis ont voulu rappeler à Téhéran qu’ils n’entendaient pas laisser tomber Israël. Washington a en effet mis en garde mardi l’Iran contre les « conséquences » de son attaque contre l’Etat juif.
« Les États-Unis soutiennent pleinement, pleinement, pleinement Israël », a déclaré Joe Biden, ajoutant que des discussions étaient « en cours » avec Israël sur la manière de réagir.
Une pluie de missiles
Comme son conseiller à la sécurité nationale l’avait déjà dit un peu plus tôt, le président américain a jugé que l’attaque iranienne contre Israël s’était révélée « inefficace » et avait été « vaincue » par les forces israéliennes, soutenues par les États-Unis. “C’est totalement inacceptable et le monde entier doit le condamner”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.
L’Iran a tiré mardi environ 180 missiles sur Israël en réponse, selon Téhéran, à l’assassinat des dirigeants du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, la deuxième attaque de ce type en six mois. Cela survient alors que le Moyen-Orient se trouve plongé dans une situation explosive et que les appels à un cessez-le-feu au Liban et à Gaza restent lettre morte.
Un porte-parole du Pentagone, Pat Ryder, a déclaré que l’Iran avait tiré « environ deux fois plus de missiles » que lors de sa précédente attaque en avril. Les États-Unis ont en outre indiqué qu’ils n’étaient au courant d’aucun « décès en Israël », mais qu’ils cherchaient des informations sur la mort d’un civil palestinien en Cisjordanie occupée. Pour le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, « il est clair qu’il s’agit d’une escalade significative de la part de l’Iran, d’un événement significatif, et il est tout aussi important que nous ayons pu intervenir auprès d’Israël.
Aide directe en avril contre une attaque iranienne
Joe Biden avait auparavant ordonné à l’armée américaine d’« aider Israël à se défendre » et d’« abattre les missiles » visant son allié. Le président sortant et sa vice-présidente Kamala Harris, candidate à l’élection du 5 novembre, ont tous deux suivi les tirs iraniens depuis la salle de situation de la Maison Blanche.
Les États-Unis avaient déjà aidé Israël le 13 avril à intercepter des missiles iraniens, tirés en réponse à une frappe meurtrière attribuée à Israël sur le consulat iranien à Damas.
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