Ce que vous venez de voir ce soir est une faille spatio-temporelle. A l’heure où nous écrivons ces mots, Brest est en tête de la Ligue des Champions, et compte 100% de victoires dans la compétition la plus prestigieuse. Les Ty’Zefs influencer l’Europe, que cela nous plaise ou non.
Après s’être imposé 2-1 face au Sturm Graz lors du premier match de son histoire en Ligue des Champions, le Stade Brestois affrontait un autre club autrichien, et non des moindres ; Red Bull Salzbourg, vainqueur de 14 des 18 derniers championnats nationaux. Autant vous dire que chez RBS, on sait gagner. Mais face aux joueurs d’Eric Roy, comment dire, tout a basculé.
Avec Brest, la FFL capitule et capitule
Quatre jours seulement après la défaite subie à Auxerre, Brest se déplace à Salzbourg. Mais il a fallu vérifier sur le site officiel de la Ligue 1 pour être sûr qu’il s’agit bien de la même équipe. Car le feu d’artifice brestois a débuté dès la 24e minute. Sur une ouverture modricienne de Ludovic Ajorque – un extérieur de ses trois orteils – Sima a climatisé la Red Bull Arena. Les supporters autrichiens ne le savent pas encore, mais ils ne font que s’amuser.
On s’attend à ce que Salzbourg réagisse, et sans modération. Mais l’ancien club de Haaland n’est plus celui qui a fait craquer les géants d’Europe avec le pressing tout terrain. Les Bretons en profitent, et inscrivent deux autres buts en l’espace de cinq minutes. Nous jouons la 70e minute, et Brest mène 3-0 en Ligue des Champions. On a beau se pincer, on ne se réveille toujours pas de ce cauchemar. Puis à un quart d’heure de la fin, Mathias Pereira Lage a enterré le dernier espoir. Le Stade Brestois vient de remporter un match de Ligue des Champions sur le score de 4-0. S’il vous plaît, réveillez-nous.
Avec cette deuxième victoire en deux matchs, les hommes d’Eric Roy sont premiers de la Ligue des Champions. Devant Manchester City, le Bayern Munich et le Real Madrid. Nous allons nous sentir mal et nous revenons.
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