UNAlors que l’armée israélienne est mobilisée dans une offensive terrestre contre le Hezbollah au sud du Liban, l’Iran pourrait-il enfin s’engager plus directement dans le conflit ? “Les Etats-Unis ont des indications selon lesquelles l’Iran se prépare à lancer une attaque imminente de missiles balistiques” contre Israël, a déclaré mardi 1er octobre un haut responsable américain, sous couvert d’anonymat.
“Nous soutenons activement les préparatifs de défense” d’Israël, a-t-il encore indiqué, ajoutant qu’une “attaque militaire directe de l’Iran contre Israël aurait de graves conséquences” pour Téhéran. Benjamin Netanyahu a déjà averti Téhéran qu’il n’y a « aucun endroit au Moyen-Orient qu’Israël ne puisse atteindre ». Israël se dit prêt à « défendre et attaquer ».
Alors que l’État hébreu a éliminé ces dernières semaines plusieurs commandants du Hezbollah, dont son chef Hassan Nasrallah, Téhéran vient de le condamner et de le menacer de paroles. Une attitude qui remet tellement en question que la théorie du « complot » iranien fasse son chemin au Liban.
La dernière attaque de l’Iran contre Israël remonte au 13 avril, après l’assassinat de plusieurs cadres des Gardiens de la révolution dans une enceinte consulaire à Damas. Environ 170 drones suicides, 120 missiles balistiques et 30 missiles de croisière ont été lancés. Seuls cinq projectiles sont tombés sur la base aérienne de Nevatim, qui abrite des F-35, les avions de combat les plus modernes.
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