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“Un ras-le-bol général, du dégoût”, pour les manifestants à Quimper

Plus de 700 manifestantsdes pancartes et une batucada pour la manifestation du 1er octobre dans les rues de Quimper. Le cortège, initialement clairsemé, s’est agrandi avec l’arrivée de lycéens et d’étudiants venus également dénoncer un « déni de démocratie »refuser la réforme des retraites et exiger plus de ressources pour les services publics. Portraits de manifestants.

Manifestation du 1er octobre à Quimper © Radio-
Aurélie Lagain

Marie-Pierre de Plomodiern: “C’est un ras-le-bol général, un dégoût. C’est incompréhensible. Mon vote n’est pas respecté ! Pas seulement le mien, le vote des Français… Ça ne sert à rien d’aller voter ?

Thierry est venu avec ses collégiens : « Il faut continuer à dire sans violence que nous ne sommes pas d’accord. Après, le gouvernement, je ne sais pas, M. Barnier n’a pas encore fait son discours. J’ai entendu ce qu’a dit M. Retailleau. C’est déjà intéressant et cela nous montre la lumière vers laquelle nous allons. Une lumière assez opaque. Il y a des gens qui éteignent les lampadaires de la République. Nous veillerons à les réactiver.

Manifestation du 1er octobre à Quimper © Radio-France
Aurélie Lagain

Emilie and Hélène, teachers in Douarnenez: « Nous sommes là pour nos élèves, pour les parents d’élèves. Pour montrer aussi au gouvernement qu’on en a marre de ce mépris et de cette façon de ne pas entendre notre parole. Chaque année, nous ressentons la dégradation de nos conditions de travail lorsque nous sommes dans nos classes avec l’AESH, des professeurs qui ne sont pas remplacés, des élèves handicapés qui souffrent car les conditions ne sont pas réunies pour que le travail se fasse dans de bonnes conditions… Nous parlons comme les enseignants, mais nous allons aussi à l’hôpital public. Nous voyons clairement. tous les fonctionnaires qui manquent de ressourcestout le personnel qui souffre.

Manifestation du 1er octobre à Quimper © Radio-France
Aurélie Lagain

Laura, étudiante : « Cela fait très peu de temps qu’on ne peut pas voter, et le fait que, même si on peut voter, on se dit qu’on a une importance. Et finalement, on voit que nous ne sommes pas respectésque nous ne sommes pas pris en compte. Alors, nous sommes là justement pour faire entendre notre voix et dire que nous aussi existons. Nous aussi avons des choses à penser car, en fin de compte, l’avenir, c’est nous, pas eux. Quoi qu’ils choisissent aujourd’hui, c’est nous qui aurons tout sur notre dos. Nous devons nous écouter, nous devons écouter le peuple, nous devons écouter ceux qui, en fin de compte, éliront le président. Parce que s’il est là, c’est parce qu’on a voté pour lui. De plus, la majorité n’a pas voté pour lui étant donné qu’il y avait un taux d’abstention énorme lors de ces élections.»

 
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