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Grève et manifestation mardi 1er octobre : qui est mobilisé ?

Ce mardi 1er octobre est marqué par une nouvelle journée de mobilisation pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites et une augmentation des salaires.

L’ESSENTIEL

  • Ce mardi 1er octobre, partout en France, un appel à la mobilisation a été lancé par la CGT, la FSU ainsi que plusieurs organisations de jeunesse comme le Syndicat des étudiants, l’Unef, la Fidl et le Syndicat des lycées.
  • Les revendications concernent les retraites, les salaires mais aussi l’égalité hommes-femmes et le financement des services publics.
  • La mobilisation a lieu alors que le Premier ministre tiendra aujourd’hui à 15 heures son discours de politique générale, afin de présenter son programme et sa feuille de route aux parlementaires.
  • Les cheminots ont été appelés à la grève, mais le trafic des TGV devrait rester normal tandis que les trains régionaux pourraient connaître de petites difficultés.
  • Les écoles connaîtront une plus grande mobilisation, avec des enseignants manifestant pour « leurs salaires, leurs retraites, pour enfin obtenir des postes et la fin du choc des savoirs »

Et directement

12h01 – 6% des enseignants mobilisés

6,08% des enseignants se sont déclarés en grève ce mardi, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale à la mi-journée. Cela représente 4,52% des enseignants du primaire, 7,48% du secondaire. Les collèges sont les plus touchés avec 8,95% contre 6,30% dans les lycées.

11h41 – Images des premiers cortèges

Des images des premiers cortèges sont partagées. A Rennes ou Marseille par exemple, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées.

11h00 – Un événement très fréquenté ?

La CGT recense environ 180 rassemblements à travers le pays, la CFDT, FO, la CGE-CGC, la CFTC et l’Unsa ayant refusé de se joindre à la mobilisation. A Paris, les autorités tablent sur 5 000 à 10 000 participants pour la manifestation qui débutera à 14 heures place Denfert-Rochereau. Elle repartira vers la place de la Bastille, dans le 12e arrondissement.

10h45 – Une mobilisation majeure dans les écoles

Les enseignants se mobilisent pour “leurs salaires, leurs retraites, pour obtenir enfin des postes et la fin du choc des savoirs”, en référence à la réforme de l’éducation qui comprend l’instauration de tranches de niveaux selon les matières dans les collèges, a indiqué la CGT Education. Le manque d’enseignants sera également au cœur de la mobilisation, alors qu’un enseignant manquait dans 56% des collèges et lycées de France lors de la dernière année scolaire et qu’au moins 3 000 postes n’étaient pas pourvus aux concours d’enseignants cette année. année. A l’école primaire, les élèves concernés ont été prévenus, une obligation qui ne s’applique pas au collège et au lycée.

10h28 – Départ des premiers cortèges

Dès ce matin, plusieurs cortèges s’élancent notamment à Grenoble (10h), Reims (10h), Orléans (10h30), Marseille (10h30), Rennes (11h) et Bordeaux (11h). 30h). Leurs revendications portent notamment sur l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires.

APPRENDRE ENCORE PLUS

A Paris, un cortège s’élancera de la place Denfert-Rochereau à 14 heures, en direction de la place de la Bastille. A Toulouse, Strasbourg, Lille ou Dunkerque, les mobilisations auront également lieu l’après-midi tandis qu’à Grenoble, Reims, Orléans, Marseille, Rennes ou encore Bordeaux, le départ aura lieu le matin.

La CGT a recensé 179 lieux de rassemblement, un chiffre assez faible par rapport aux 250 de la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites survenue en juin. Ce mardi “sera une première étape” qui “va nous permettre de compter les forces et d’afficher notre détermination”, a déclaré à l’AFP le secrétaire général de la FSU, Benoît Teste.

“Manifester le jour où le Premier ministre fait son discours de politique générale, c’est quand même un peu compliqué”, a jugé sur franceinfo le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, qui ne participe pas à la mobilisation. La mobilisation est jugée prématurée : « Nous écouterons et si nous voyons que les choses ne vont pas dans le bon sens, nous n’excluons pas de pouvoir nous mobiliser », a-t-il ajouté.

 
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