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ce qu’il faut retenir du match

Cet Atlético-Real Madrid est un derbi au goût amer pour tout le monde. Le résultat (1-1) ne peut satisfaire personne et le contenu proposé sur le terrain ou dans les tribunes non plus. Retour sur un derbi madrilène houleux entre les deux clubs rivaux de la capitale.

Match interrompu : honte dans les tribunes

En dehors du terrain, le match a été mouvementé. Avec l’appel au port du masque d’un groupe de supporters de l’Atlético pour prétendument dénoncer le traitement médiatique du club, et les craintes habituelles autour d’un derbi, ce match allait aussi se dérouler en tribunes. Et malheureusement, ce fut le cas.

Après l’ouverture du score d’Eder Militao, Thibaut Courtois a fait la fête devant son ancien public, ce qui a provoqué la colère du coin sud de la Civitas Metropolitano. Au-delà de l’animosité, des chants et des insultes qui font partie intégrante d’un derbi, des idiots ont dépassé ces limites et ont lancé des briquets et de la nourriture sur le gardien belge.

S’en est suivi une interruption de la séance pendant 10 minutes pour calmer l’enthousiasme du public colchonero et identifier les quelques idiots responsables de l’interruption. On peut également noter l’excellente gestion de l’arbitre Busquets. Ce dernier a appliqué à la lettre le règlement et a pu compter sur la coopération logique du Real Madrid, mais aussi de Cholo Simeone, et de ses joueurs qui ont appelé au calme en fin de match. Fonds Sud.

L’environnement du Real Madrid plein de contrastes

Théâtre du meilleur et du pire qui s’est produit lors de cette rencontre, le milieu de terrain du Real Madrid est la clé de ce match. Aurélien Tchouaméni s’est illustré dans son rôle de numéro 6, avec de bonnes interventions défensives trop vite oubliées par des pertes de ballons rapides. Lui qui nous a habitué à jouer simple et efficace n’a pas été propre dans ce registre et a mis son équipe en difficulté.

A l’inverse, son coéquipier Jude Bellingham (encore) a brillé par sa polyvalence. Élément clé défensivement sur le côté gauche et catalyseur de l’attaque dans l’axe, l’Anglais était une nouvelle fois au four et au moulin. Il a pleinement profité de l’immense liberté laissée par Ancelotti avec le ballon, et a respecté des consignes strictes de placement, à perte, au pressing et en défense. A ses côtés, Luka Modrić a remonté le temps en ne ratant aucune passe tandis que Valverde a encore une fois été la pierre angulaire de cette équipe avec 92% de passes réussies et 9 récupérations.

Ancelotti s’essaye au cholismo

Le point noir de ce match sur le rectangle vert côté Real Madrid vient du banc. D’abord inspiré par le choix de Modric et un pressing bien huilé, Ancelotti s’est saborder. Le technicien italien a attendu la 87e minute pour procéder à ses premiers changements : Endrick pour Vinicius et Vazquez pour Modric. Il a enchaîné à la 90e avec un changement de Fran Garcia à Rodrygo.

Des choix plus que prudents puisque son équipe, bien en place et au pressing efficace, ne s’en inquiétait plus malgré la nécessité de marquer du côté de l’Atlético. Ce sont les choix tactiques d’Ancelotti qui ont obligé le Real Madrid à défendre et Maison Blanche paie le prix fort avec une égalisation dans les derniers instants. Un prix que le Real a déjà payé lors du dernier derbi avec les entrées conservatrices de Ceballos à la place de Bellingham et Modric dans celle de Rodrygo. Espérons que l’adage « Jamais deux sans trois » ne soit pas connu de Carlo Ancelotti.

Guillaume Pommade

 
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