Une semaine marquée par la Flandre qui dispose enfin d’un accord de gouvernement. Il ne reste donc plus que la Région bruxelloise et le gouvernement fédéral… mais rien ne se passera avant les élections municipales.
Après 111 jours, ladies and gentlemen, “we have a Flemish government”. Oui, nous avons un gouvernement flamand.
La N-VA, les nationalistes flamands avec le Vooruit les socialistes flamands, et le CD&V, les socialistes chrétiens flamands. Le futur ministre-président s’appelle Matthias Diependaele. Ensemble ils ont trouvé un accord de coalition »faire de la Flandre un endroit encore meilleur où vivre, vivre et travailler« .
Le gouvernement de la Région bruxelloise reste donc, mais l’heure n’est pas à la fête. “Ah, ne mettez pas de sel dans la plaie, monsieur Buxant. Tu sais, c’est compliqué à Bruxelles», a expliqué David Leisterh, formateur francophone auprès du gouvernement bruxellois.
Enfin, il y a le gouvernement fédéral, où les choses ne vont pas très bien non plus. Bart De Wever a été prolongé dans sa mission de formateur et un nouveau rapport après les élections municipales est attendu : autant dire que rien ne se passera d’ici là… mais il y a encore une décision, un accord : les 5 partis d’Arizona ont vient de décider de bloquer toute modification de la loi sur l’avortement, l’interruption volontaire de grossesse. Une annonce faite par communiqué et qui a donné mardi une vive tension au Parlement.
“5 présidents de partis, 5 hommes ont donc décidé de nous envoyer, à nous parlementaires, un signal fort. L’Arizona, qui n’est même pas encore constitué, rejettera toute avancée en matière de droit des femmes à contrôler leur corps», a réagi Caroline Désir, députée PS fédérale. “Je trouve cela vraiment scandaleux. Quelle insulte Monsieur le Président», a poursuivi Sofie Merckx, chef du groupe PTB à la Chambre.
Dans ce climat difficile, les élections municipales approchent avec un thème arrivé sur le devant de la scène politique : la tactique du coup de génie. Rappel des faits : nous sommes lundi sur Radio Judaica. Georges-Louis Bouchez, président du MR, est l’invité et il évoque l’explosion des téléavertisseurs au Liban. “Je trouve que cette attaque, au contraire, est plutôt un coup de génie en fait», a-t-il déclaré.
Autant dire que ce coup de génie a suscité quelques coups de gueule, notamment au Parlement. “Quelle est cette boussole qui permet au président du mouvement réformateur, votre parti, de parler de la mort des enfants comme d’un coup de génie ?», a exhorté Rajae Maouane, ex-président d’Ecolo.
Georges-Louis Bouchez avait tellement envie de répondre qu’il a interrompu les questions, s’est levé pour se plaindre auprès du président, mais c’était impossible. Le Règlement de la Chambre l’interdit. C’est donc dans une émission sur YouTube qu’il a enfin pu répondre. “Vous savez, la plupart de mes collègues politiques, qu’est-ce qu’ils ont ? Ils ont peur de perdre des voix aux élections. C’est la vérité. Je ne sacrifierai pas ce que je crois être juste..
La division est aussi un argument en campagne électorale…
municipal elections georges-louis bouchez rajae maouane eco ps mr ptb lebanon
Related News :