Justice
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Dès lundi 30 septembre, une trentaine de personnes liées au RN répondront aux accusations de détournement de fonds publics. « Libération » vous donne toutes les clés sur ce dossier très sensible pour le parti d’extrême droite.
Lundi 30 septembre, le procès des prétendus collaborateurs fictifs du Front national, devenu Rassemblement national, s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Paris. Une procédure dans laquelle, outre le RN, 28 personnes sont poursuivies, dont Marine Le Pen, principalement pour des faits présumés de détournement de fonds publics, recel ou complicité de détournement de fonds publics. La plupart d’entre eux risquent des peines allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement, un million d’euros d’amende et une peine d’inéligibilité de cinq ans. Le procès durera deux mois. Libérer vous propose ci-dessous une infographie interactive et les réponses à plusieurs questions essentielles, pour tout comprendre de cette affaire à fort enjeu pour le parti d’extrême droite.
De quoi s’agit-il ?
Le cas des assistants parlementaires fictifs du FN (devenu RN), dont le procès s’ouvre le 30 septembre à Paris, est une affaire de détournement présumé de fonds publics. Elle raconte comment le parti lepéniste a monopolisé les ressources allouées par le Parlement européen pour financer son propre appareil.
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