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une ode à Oh que Dolberg devrait lire

La relation est toxique mais l’amour ne disparaît jamais. Quelques instants de tendresse et on retombe dans les bras de ce sport en oubliant tout. Et comme souvent, ce sont les agresseurs qui vous font à nouveau fondre.

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Samedi en fin d’après-midi, nous avons reçu deux lettres d’amour : Oh ! L’avant-centre réserve de Genk a renversé la situation en un quart d’heure face à Malines (2-1) pour offrir un septième succès d’affilée aux Limbourgeois. On l’avait déjà aperçu lors de ses autres apparitions ces dernières semaines : le Sud-Coréen ne se voyait que marquer des buts.

Si nous étions le futur entraîneur d’Anderlecht, nous obligerions Dolberg à surveiller les progrès d’Oh.

Cette rage de foncer vers le but et cette intelligence de comprendre une action avant les autres font que le football est merveilleux. Cet instinct si rare et tant recherché par tous les clubs du monde. Hyeon-gyu Oh, son nom complet, est déjà une attraction dans notre Pro League, même s’il devra confirmer quand il débutera un match. Ce qui n’a pas encore été le cas depuis son arrivée à Genk cet été malgré trois buts et une passe décisive dans les 58 dernières minutes auxquelles il a eu droit.

Le duel Oh-Tolu vaudra le détour. Il n’y a qu’une seule place devant et Thorsten Fink devra choisir à chaque fois entre Arokodare, nommé joueur du mois, et l’ancien joueur du Celtic Glasgow. Le sélectionneur allemand devra être un maître en diplomatie entre son Nigérian et son Sud-Coréen. Tandis que les quinze autres coachs du championnat vont baver d’envie devant tant de richesses.

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Si nous étions le futur T1 d’Anderlecht, nous obligerions Kasper Dolberg à s’asseoir devant un écran diffusant les différentes montées du jeu d’Oh. Cette agressivité pour se rapprocher coûte que coûte du but, c’est tout ce qui manque à l’attaquant danois. Samedi soir, sur le terrain mou de Dender, où plusieurs de ses coéquipiers glissaient maladroitement, il a donné l’impression de faire du patinage artistique, tant il était à l’aise techniquement. Le contraste était saisissant lorsque le maladroit Luis Vazquez arrivait à ses côtés.

Mais Dolberg a encore du mal à se blesser. Marquer n’est pas la chose la plus importante dans sa vie quand il porte des crampons. Il accepte trop facilement de supporter un match qui ne se passe pas bien, où un avant-centre peut réveiller une équipe, comme l’a fait « Oh Rage » contre Malines.

 
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