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et si Manosque créait la surprise contre Fos ce dimanche, à Pertuis ?

L’objectif a déjà été atteint. En s’imposant 3-0 sur la pelouse de l’US Pradetane (D1), lors du tour précédent, les Manosquins sont déjà assurés de pouvoir ranger un maillot personnalisé dans leur armoire. Celui de leur club mais avec le logo Coupe de France floqué sur la poitrine. Une banalité pour la majorité des clubs évoluant en divisions nationales, mais le signe d’une épopée déjà réussie pour un club comme Manosque.

Une tunique que porteront fièrement les joueurs de l’EPM dès 15h face à l’Étoile Sportive Fosséenne (N3) à Pertuis*. Si Saddek Aït-Yahya, l’entraîneur de Manosquin, reconnaît volontiers qu’il s’agit d’un «énorme défi», pas question pour lui de renoncer à prolonger l’aventure. D’autant que ses hommes sont revenus glorieux du Rocher dimanche dernier, en remportant leur premier match de championnat (R2) 3-0 face à la réserve de l’AS Monaco. Un succès d’envergure encore impossible à envisager, pour le sélectionneur, la saison dernière lors de leur retour en Régionales.Nous n’en étions pas capables. Certains joueurs se sont regardés avant de regarder l’équipe, il maudit. Désormais, le collectif prime grâce aux difficultés rencontrées avant de s’accrocher au maintien au dernier moment. Cela a pris du temps, mais tout le monde a compris quoi faire !

La Coupe de France, cette machine à souvenirs

Si l’objectif du maintien de la R2 est toujours d’actualité cette saison, Saddek Aït-Yahya attache une importance considérable à la Coupe de France. Une compétition à laquelle il est lié à jamais.

Cette semaine, j’ai demandé à mes joueurs quel était leur meilleur souvenir en tant que footballeurs amateurs. Ils m’ont tous répondu : “L’épopée de 2022, avec la belle victoire contre Aix au 4ème tour.” La coupe offre des scènes de liesse collective et surtout des souvenirs pleins de souvenirs

Pour lui, le plus mémorable n’a pas été vécu sur le banc mais lorsqu’il était encore sur le terrain. Lors de la saison 1999-2000, le club corse de Porto Vecchio, où il évoluait à l’époque, atteint les huitièmes de finale face aux Girondins de Bordeaux d’Ulrich Ramé, Stéphane Ziani, Johan Micoud et du champion du monde 98 Christophe Dugarry. “C’est la plus belle histoire de ce club. Nous avions logiquement perdu (1-5)mais à la mi-temps, le score était toujours à égalité (1-1), se souvient-il avec émotion. Et puis Dugarry est revenu et a tout changé… Je peux en parler comme si c’était hier, mais c’était déjà… il y a 24 ans.“Un match où l’ancien attaquant garde précieusement son maillot chez lui, à Manosque.”Quand ma fille le voit, je raconte souvent les souvenirs qui en découlent», explique celui qui fêtera ses 47 ans en novembre prochain, avec peut-être un nouveau trophée vestimentaire remporté d’ici là. Cette fois, en bord de terrain.

 
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