Le Standard piégé par Westerlo

Une fois n’est pas coutume, Ivan Leko avait vendu la mèche avant le match en assurant qu’à terme, son duo d’attaque idéal serait composé de Zeqiri et Eckert. L’ancien unioniste, sur le banc la semaine précédente contre son employeur, a donc été titularisé au détriment de Benjdida qui n’avait pas encore démérité jusque-là. On était donc enfin en droit d’attendre un Standard plus tourné vers l’avant face au séduisant Campinois depuis le début de la saison. D’autant qu’en cas de victoire, les Liégeois pourraient, provisoirement, prendre la deuxième place du classement.

Et cela n’a pas manqué : dès le début, les Standardmen se sont montrés très offensifs en pressant leurs adversaires relativement haut, une première depuis le début de la compétition. Et pourtant, c’est sur un contre bien mené que Westerlo venait récupérer Sclessin à froid après sept minutes via Frigan. Si la contre-attaque a été bien exécutée, que dire de la succession d’erreurs individuelles côté liégeois lors de cette phase. O’Neill a perdu le cuir avant que Kuavita ne remporte le duel, Sutalo a été lâché par son adversaire avant, finalement, le duo Hautekiet-Ngoy n’a pas communiqué. De quoi donner de l’eau au moulin d’Ivan Leko qui se montrait plus que réticent à proposer aux supporters liégeois une version plus offensive du Standard.