La France n’a pas raté sa troisième rencontre avec l’UFC. Pour la troisième année consécutive, la ligue américaine de MMA, la plus puissante au monde, s’est retrouvée à l’Accor Arena de Bercy pour une nouvelle soirée haute en couleur. Avant Benoît Saint Denis, Morgan Charrière, Nassourdine Imanov ou encore Kevin Jousset sur la carte principale, trois combattants français étaient en cage sur la carte préliminaire.
Nora Cornolle battue par son chat noir
Seule combattante française et première représentante de « l’équipe de France de MMA » ce samedi 28 septembre, Nora Cornolle jouait pour sa place dans le top 15 de l’UFC à Bercy. Depuis ses débuts en MMA, la Française de 34 ans a battu la majorité de ses adversaires avec un bilan flatteur de huit victoires et une seule défaite. Une défaite qui remonte au début de sa carrière lors d’un combat contre… Jacqueline Cavalcanti, son adversaire du soir.
Son combat face aux Portugaises, à domicile, apparaissait donc comme une parfaite occasion de prendre sa revanche. Malheureusement pour Nora Cornolle, Jacqueline Cavalcanti a gagné sur décision partagée des juges. Après un premier tour plutôt à l’avantage de la Française, la Portugaise a accéléré dans les deuxième et troisième tours pour venir à bout de la Spinassienne (28-29, 29-28, 29-28). Première défaite à l’UFC pour Nora Cornolle.
Taylor Lapilus prouve qu’il appartient
Taylor Lapilus l’a bien compris. Opposé à l’Américain Vince Morales, le Français, surnommé « Double Impact », jouait son avenir à l’UFC. En effet, celui qui aurait dû être le roi du MMA français après ses tout jeunes débuts est arrivé ce soir à Bercy pour le dernier de ses quatre combats négociés avec l’organisation américaine. Fidèle à son style de toucher sans se faire toucher, Taylor Lapilus n’a pas raté son rendez-vous.
Dominateur du début du premier jusqu’à la fin du troisième round, « Double Impact » n’a laissé aucune chance à un Vince Morales au visage ouvert en début de combat. Genoux, low-kicks, high-kicks… Le Français a donné un véritable récital devant une Accor Arena pleine à craquer à Bercy. Désigné vainqueur par décision unanime des juges, Taylor Lapilus a prouvé à l’UFC qu’il avait sa place parmi les meilleurs combattants du monde dans la catégorie des -61 kg.
Oumar Sy toujours invaincu
Arrivé à l’UFC à l’âge de 28 ans avec un bilan de neuf victoires et zéro défaite, Oumar Sy poursuit sa séquence positive pour son deuxième combat au sein de la plus grande organisation de MMA au monde. Opposé au Sud-Coréen Jung Da Woon, le Français a prouvé qu’il était bel et bien l’un des visages les plus prometteurs du MMA français. Combattant très complet avec un très bon combat au sol, ce qui est rare dans la catégorie des -93 kg, Oumar Sy n’a fait qu’une bouchée de son adversaire.
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Après une fin de deuxième round très puissante, le Français a contrôlé les cinq dernières minutes du combat pour s’imposer logiquement par décision unanime des juges. Sa deuxième victoire en autant de combats à l’UFC et un rendez-vous avec les meilleurs de sa catégorie.
Un devis express pour commencer la soirée
Dans la suite des combats inscrits sur la carte préliminaire, le public de l’Accor Arena de Bercy a été servi. En effet, la soirée a été lancée par une guillotine express de Chris Duncan. Pourtant dominé par le Belge Bolaji Oki, l’Écossais a endormi son adversaire après un étranglement magistral. Derrière, les poids mouches Daniel Barez (Espagne) et Victor Altamirano (Mexique) ont fait le show. Au terme d’un combat exceptionnel marqué par des coups puissants, l’Espagnol, malgré un nez cassé, s’est imposé sur une décision partagée des juges.
Enfin, pour le deuxième et dernier combat féminin, l’Argentine Ailin Pérez a soumis la Russe Daria Jeleznyakova au premier tour avec un étranglement impressionnant qui a fait changer de couleur le visage de son adversaire. Fidèle à sa réputation de trash-talkeuse, Ailin Pérez s’est même permis de « twerk » sur son adversaire après l’avoir fait abandonner.
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Avant les combats très attendus de Farès Ziam, Morgan Charrière, Kevin Jousset, Nassourdine Imavov et Benoît Saint Denis, le public de l’Accor Arena de Bercy est chaud comme la braise.
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