Mathieu Warnier, Media365 : publié le vendredi 17 janvier 2025 à 16h25
Premier pilote saoudien à remporter le Dakar, Yazeed Al-Rajhi a célébré son succès en annonçant qu’il versera une prime à son compatriote qui réussira à faire de même à l’avenir.
La onzième tentative fut couronnée de succès. Au volant de son Toyota Hilux engagé par l’équipe Overdrive, Yazeed Al-Rajhi a remporté ce vendredi le classement général du Dakar dans la catégorie auto. Trois ans après un premier podium sur le mythique rallye-raid, le Saoudien s’est imposé à domicile avec moins de quatre minutes d’avance sur Henk Lategan et un peu plus de 20 minutes sur Mattias Ekström. Dans l’euphorie de la victoire, une première dans l’épreuve pour un représentant de son pays, Yazeed Al-Rajhi a confié vouloir défier ses compatriotes qui souhaitaient participer au Dakar dans les années à venir. En effet, le natif de Riyad a lancé l’idée en 2018 de verser une prime de cinq millions de riyals (130 000 euros) à tout autre pilote saoudien qui parviendrait à monter sur le podium de l’épreuve dans les cinq années suivantes. Ce qui n’a pas été le cas, mais cela n’a évidemment pas découragé l’homme d’affaires, qui a décidé de monter considérablement la mise après avoir finalement soulevé le trophée ce vendredi à Shubaytah.
Al-Rajhi : « Ce ne sera pas facile pour les autres Saoudiens »
“Je vais maintenant recommencer et si un autre pilote saoudien remporte le Dakar dans les dix prochaines années, je lui donnerai dix millions de riyals (2,6 millions d’euros)”, a-t-il déclaré dans des propos recueillis par le quotidien espagnol. Marque. Cependant, Yazeed Al-Rajhi a averti qu’« il ne sera pas facile pour les autres Saoudiens » d’obtenir un tel succès dans les années à venir. “C’est comme pour l’équipe saoudienne de football, battre l’Argentine est quelque chose qui n’arrivera plus jamais”, a-t-il déclaré à la presse pour expliquer clairement à quel point aller chercher la victoire sur le Dakar est difficile. Yazeed Al-Rajhi a toutefois ajouté qu’il “a toujours su (qu’il pouvait) le faire”, notamment en tenant tête à un spécialiste de l’épreuve comme Nasser Al-Attiyah par le passé. “Je savais que si tout se passait bien, nous pourrions gagner”, a-t-il conclu. L’année dernière, nous n’y sommes pas parvenus à cause d’un problème de suspension. » Un succès que le pilote de 43 ans aura sans doute à cœur de réitérer en 2026.