Il y a un courant sur lequel tous ont grimpé dispositifs de propagande des grands clubs et qui consiste à faire remarquer aux arbitres : ‘Ils nous font toujours du mal, ils ne nous profitent jamais comme les autres.’ Le Real Madrid est généralement au centre de tout : les madrilènes vendent une campagne orchestrée par le CTA et ceux qui ne sont pas du Real Madrid pointent du doigt les blancs pour leur traitement arbitral favorable. Rien de nouveau.
Les mêmes qui crient vers le ciel depuis longtemps depuis RMTV oen les différents rassemblements d’aujourd’hui restent silencieux après le penalty non accordé au Bernabéu. Du côté opposé, celui des anti-Madrid, ils font le contraire : aujourd’hui, ils sont en colère alors qu’il y a quelques jours ils optaient pour le silence.
Simeone n’a pas tardé à apparaître sur scène pour nourrir l’histoire qui plaît tant à ses fans. Parce que c’est bien pour les supporters de supporter comme ils l’ont fait avec cette banderole qui a eu l’assentiment du club du Metropolitano (« Entre la presse et ceux en jaune, 120 ans de couloir »), mais que Un entraîneur ose affirmer que des “épisodes” comme ceux du Bernabéu “existent depuis 100 ans, je ne sais pas ce qui vous surprend” fait partie d’une histoire qui vise à conquérir son peuple signalant un traitement privilégié à l’éternel rival.
Il y a quelques jours seulement, Osasuna s’est plaint d’un penalty contre Rubén García qu’il a tiré sur la pointe des pieds au Metropolitano et c’est pourquoi personne n’a remis en question le leadership plus qu’équitable d’une équipe de l’Atleti qui a bénéficié et nui comme les autres. Mais les grands sont intéressés à vendre cette histoire de victime de l’arbitrage qui résonne tant auprès de leurs fans. Et peu importe que vous veniez du Real Madrid, du Barça ou de l’Atleti. Ils font tous la même chose.
-Celui qui a vu le match et qui a donc envisagé le penalty clair de Lunin contre Williot était Hansi Flick. L’entraîneur allemand a choisi une autre voie que Cholo : “Je n’ai pas d’opinion sur la Coupe, sur l’arbitrage, on accepte les choses telles qu’elles sont.” Malheureusement, dans notre football, il y a plus de Siméons que de Flicks.
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