Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 16 janvier 2025 à 23h19
Pourtant rapidement réduit à quatorze, Agen a clairement pris le dessus (39-26) sur Biarritz, jeudi à Armandie en match avancé de la 17e journée de Pro D2. Les Agenais, qui renouent avec le succès après deux défaites, ne peuvent que regretter de ne pas avoir su maintenir leur bonus offensif face à des Biarrots battus pour la troisième fois de suite et dépassés au classement par le SUA.
Rien ne va plus pour Biarritz, ça va mieux pour Agen. Le match avancé de la 17ème journée de Pro D2, ce jeudi à Armandie, a opposé deux équipes qui ont connu deux défaites. Si le BO a quitté la pelouse d’Agen avec un troisième revers de suite qui a confirmé sa malchance actuelle, le SUA, de son côté, peut apprécier d’avoir su renouer avec la victoire, qui plus est devant son public (il est resté sur une désillusion). contre la Provence), ce qui lui permet de devancer sa victime du soir au classement. Sans un essai de Thomas Dolhagaray à une minute de la sirène, Agen aurait même pu faire mieux en ajoutant le bonus offensif (et en prenant donc cinq points très précieux) à ce net succès (39-26) obtenu à domicile. Paradoxalement, c’était après avoir perdu son pilier Hans Lombard-Buret en début de match alors que Biarritz menait de quatorze points (19-5, sur des essais d’Hébert, Tapie et Retière) même si c’est Agen qui avait rapidement retrouvé le terrain. faute d’abord, grâce à Loris Tolot, que les Agenais ont complètement lancé leur match, en inscrivant coup sur coup trois essais en infériorité numérique (dont le dernier à treize contre quatorze Biarrots) grâce à Peyo Muscarditz, Valentin Gayraud et Tolot, venus inscrire un doublé sur un essai de corner juste avant la sirène.
Il ne manquait plus que le bonus à Agen
Mais les joueurs de Sébastien Calvet, visiblement désireux de prendre leur revanche après la défaite (30-26) à l’aller, ne se sont pas arrêtés là. Avec encore un joueur en moins sur le terrain, le SUA a bien démarré la seconde période. Il a d’abord été récompensé par deux pénalités de Billy Searle, passeur sur le premier essai de Tolot, puis par un nouvel essai (le cinquième pour l’Agenais, alors en possession du bonus offensif), signé cette fois par Kolinio Ramoka, tout en puissance. Il ne manquait plus que la prime (dont Dolhagaray a privé les Agenais) pour que la fête agenaise soit complète.