Daniel Riolo, éditorialiste d’After Foot, s’est montré plutôt compréhensif de la colère de Medhi Benatia, qui a dénoncé son exclusion lors du match de Coupe de France entre l’OM et Lille (1-1, 4 tab 3), mardi.
Les huitièmes de finale de Coupe de France entre l’OM et Lille (1-1, 3 tab 4) se sont terminés dans la colère et la polémique. Medhi Benatia, directeur marseillais, a dénoncé son expulsion par l’arbitre M.Turpin pour une remarque au 4ème arbitre sur un penalty oublié sur Jonathan Rowe. Furieux, l’ancien défenseur international marocain s’est étonné d’être le seul sanctionné au milieu d’une foule nombreuse. Olivier Létang, président de Lille, a ainsi échappé à toute sanction après avoir également interrogé l’arbitre assistant en marge.
“Il a l’impression qu’à chaque fois qu’il l’ouvre, quelqu’un lui tombe dessus”
« Ce soir, ce que je viens de vivre est grave », a crié Medhi Benatia au micro de beIN Sports. « On marque, je vais voir le quatrième arbitre (Jérémy Stinat) pour lui dire qu’il y a eu un penalty (sur Rowe). Au passage, je supprime mon coach qui se dispute avec Olivier Létang. Il y a beaucoup de monde à ce moment-là, une quinzaine de personnes arrivent à 50m, il vient là et ‘bam’ rouge je reviens voir le quatrième arbitre qui me dit que je l’ai menacé avec le. doigt.”
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Dans l’After Foot, Daniel Riolo s’est montré plutôt compréhensif de la colère du leader marseillais. “Il (l’arbitre) tire toujours très vite”, remarque-t-il. « Il (Benatia) a l’impression qu’à chaque fois qu’il l’ouvre, quelqu’un lui tombe dessus. On sait qu’il est expressif, sanguin, qu’il a envie de participer à l’effort collectif de son équipe, il veut donner du caractère si à chaque fois que tu t’exprimes, tu prends une carte, c’est encore chaud.
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Florent Gautreau apparaît plus interloqué par l’interventionnisme de Benatia. «Je le trouve très excité», remarque-t-il. « Et s’il terminait le match à sa place dans les tribunes puis descendait ensuite ? Être là, au bord du terrain, en mode ‘je mets la pression sur l’arbitre’ parce que c’est encore le cas quand il lui disait : ‘il y a eu du peno’ avant les tirs au but. Pourquoi descend-il ?
«Je ne sais pas si c’est pour mettre la pression», s’interroge Daniel Riolo. « Il veut participer avec les joueurs, il est à côté de De Zerbi. Peut-être devrait-il s’imposer cette discipline pour se dire : ‘je n’y vais pas, comme ça je ne risque pas’.»