Avec neuf jours et huit heures de mieux que le record d’Armel Le Cléac’h, Le Havre a établi un temps de référence impressionnant. Explications.
Lui, le discret, le pudique, le « Je cache mes émotions pour ne pas donner les armes à mes adversaires », se déchaîne comme jamais dans la journée naissante et glaciale au large des Sables-d’Olonne. Poings brandis, genoux à terre et même un marin allongé complètement abasourdi sur le pont de son monocoque Macif. Une seule phrase prononcée lors de son tout premier entretien à bord résume l’état d’esprit de Charlie Dalin après son premier grand triomphe : « J’ai l’impression d’être parti il y a deux jours »…
Autant dire que Le Havre, pour remporter et briser le temps de référence de l’épreuve établi par Armel Le Cléac’h en 2016-2017, a vécu comme dans une bulle, sans repère horaire. Tout pour la victoire, jusqu’au bout, toujours, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En mission. Le nez au guidon et l’esprit totalement concentré sur un seul objectif, ce qui lui a permis de pousser son bateau au maximum.
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