Cette fois, c’est la bonne. Dans un froid glacial et alors que le soleil se levait à peine, la lumière venait d’un bateau, accueilli par une horde de bateaux. Charlie Dalin s’est transformé de héros malheureux en vaillant aventurier en remportant le Vendée Globe mardi aux Sables d’Olonne. Son sourire en remontant le canal devant la foule venue l’acclamer, en début d’après-midi, traduisait sa satisfaction après avoir remporté cette course en solitaire, sans escale ni assistance.
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“C’est la plus belle ligne d’arrivée de ma carrière”
« Je n’ai jamais vécu des émotions pareilles. C’était de la folie sur cette ligne d’arrivée avec le jour qui commençait à poindre. Je n’avais jamais vécu ça de ma vie, c’était incroyable. C’est de loin la meilleure ligne d’arrivée de ma carrière. Ce Vendée Globe 2024, j’en rêve depuis le lendemain du Vendée Globe 2021, je me bats avec l’équipe depuis quatre ans. On a travaillé dur, on a tout donné pour faire ce super bateau. On vit pour ça et ça y est, on a atteint l’objectif», a témoigné le Normand.
Quatre ans plus tôt, il avait déjà été le premier à franchir la ligne d’arrivée sans gagner car Yannick Bestaven avait obtenu des primes pour avoir participé à la recherche de Kevin Escoffier. Ce souvenir est désormais bien loin pour le skipper de Macif Santé Prévoyance.
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Un bateau lancé en 2023 et qui a directement fait des merveilles avec Le Havre à sa barre : victoire dans la Rolex Fastnet Race puis dans la New York Vendée. Avant de naviguer à toute vitesse sur ce Vendée Globe 2024/2025 avec un temps record (64 jours 19 heures 22 minutes et 49 secondes), brisant celui établi par Armel Le Cléac’h lors de l’édition 2016/2017 (74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes). Un résultat explosif mais qui n’a rien de surprenant pour un marin, annoncé comme l’un des favoris tout en restant imperméable à la pression. Le Vendée Globe représente « un jeu » pour quiconque n’a pas grandi dans une famille tournée vers la mer.
Lors de son départ le 10 novembre, il fut le premier à quitter le port d’Olona. « Il est prêt à réaliser quelque chose de grand. Nous avons toute confiance en lui », nous souffle l’un des membres de son équipage. Depuis, ce supporter du Stade Rochelais a fait preuve d’une grande régularité tout au long de la course, menant la régate une grande partie du temps. Il fut notamment en tête au cap de Bonne-Espérance, au cap Leeuwin et même lors de la remontée de l’équateur. Pourtant, rien n’était simple.
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Mano à mano avec Richomme
L’architecte naval diplômé de la prestigieuse école de Southampton (Angleterre) a été poussé dans ses retranchements par un concurrent, également issu de la même formation : Yoann Richomme. Les deux hommes se sont livrés un mano a mano depuis le passage du Cap Horn, assez épique, étant éloignés de plusieurs kilomètres. « C’était un match incroyable avec Yoann, c’est son premier Vendée et on dirait qu’il a fait ça toute sa vie. C’est grâce à lui que nous avons fait le tour du monde en si peu de temps», a reconnu Charlie Dalin, ému.
Son idiosyncrasie témoignait de l’immense joie ressentie après des semaines, seul au monde, où prédomine le soulagement d’être sur terre. Ses longues étreintes avec son fils Oscar étaient magnifiques. A l’image de cette victoire, attendue depuis de nombreuses années.