rires et larmes pour les premiers portraits

rires et larmes pour les premiers portraits
rires et larmes pour les premiers portraits

On ne va pas se mentir, on a eu un petit doute en découvrant la nouvelle saison de “L’Amour est dans le pré”, dont la première partie des portraits a été diffusée ce lundi soir sur M 6. Et si la vingtième saison était celle de trop ? On dit que l’amour dure 7 ans. Alors, comment ne pas craindre d’être déçu par cette nouvelle vague d’agriculteurs en quête de l’âme sœur ?

Pourtant, la recette fonctionne toujours. Dès les premières rencontres menées entre humour et tendresse par Karine Le Marchand, on se laisse emporter par l’humanité de ces agriculteurs qui ont tout donné pour leur exploitation, au point de s’y perdre personnellement. Les cinq premiers portraits ont tout cela en commun. Une vie privée délaissée, une absence parfois totale de vie sexuelle pour certains.

Le plus émouvant dans cette affaire est sûrement le timide Mathieu, 28 ans, très investi dans son village et passionné de handball, qui rêve d’une femme gentille, prête à partager sa vie simple et authentique, et surtout ses valeurs. Agriculteur depuis 2016 sur l’exploitation familiale où il élève 450 brebis laitières pour produire du Roquefort, le jeune homme n’a jamais eu de relation amoureuse.

« Alors la page est blanche ? rigole Karine Le Marchand. Vous avez peur du râteau… C’est le comble pour un agriculteur. Autant prendre des pelles à la place. » Très proche de ses parents avec lesquels il travaille au quotidien, une maladie cardiaque a failli lui coûter la vie alors qu’il n’avait que 20 ans. “Les médecins ont fait comme avec un ordinateur, ils ont appuyé sur le bouton “reset” et j’ai arrêté mon cœur”, raconte cet agriculteur très attaché à ses moutons. Donc je suis déjà mort une fois. J’ai vu le tunnel blanc et j’ai vu mon grand-père qui vient de me dire un mot… redescend. Il était mort depuis six ans. Quand j’étais petite, je gardais le mouton avec lui dans la poussette. » Une expérience de mort imminente qui offre un moment ultra émouvant impossible à regarder sans mouchoirs.

Antoine, auteur de « la blague du siècle »

Côté émotion, le portrait d’Antoine fait presque autant d’effet. Le visage de ce petit bonhomme au grand cœur du Grand-Est vous fera tomber amoureux. Dès les premières minutes de la présentation, il dégage une immense sympathie. Entre la traite des vaches à l’aube et le travail des champs, il ne s’arrête jamais. Et comme cela ne suffisait pas, il a ajouté une tâche à son emploi du temps chargé : rénover sa maison en vue du tournage de la série à venir.

Et les grands changements ne s’arrêtent pas à la décoration mais aussi à un relooking express. « Il fallait prendre rendez-vous chez le coiffeur et faire du shopping », rigole-t-il. Mais ce qui lui causera le plus d’inquiétude, ce n’est pas un nouveau pantalon trop serré ou trop large mais… ses lentilles de contact qu’il porte pour la première fois face à Karine Le Marchand. Alors qu’il exprime ses pensées sur ses vaches et sur l’incendie qui a ravagé la maison de sa grand-mère, il en perd une !

« Aaahh, mais un objectif est tombé là, ne bouge pas, on va le récupérer », s’amuse Karine Le Marchand. Ne bouge pas. Mais le problème c’est que je n’ai pas mis mes contacts non plus. Je l’ai vu sauter ! Mais il ne faut pas se frotter les yeux avec. » Malgré ses bons conseils, il était impossible pour Antoine de remettre l’objectif seul. Louise Horellou, chargée de rechercher les agriculteurs et de les accompagner tout au long de l’aventure, apparaît alors à l’écran pour le lui remettre. “Alors attendez, on vous le donne si je peux”, poursuit l’animateur. Une scène cocasse qui provoque un éclat de rire de Karine Le Marchand, en larmes. « Et voilà, c’était la blague du siècle », a conclu Antoine entre deux petits rires.

Il y a aussi des rires en découvrant Jean-Louis, éleveur de vaches allaitantes de 53 ans en Occitanie qui vit avec Lucette, son adorable maman. Alors qu’elle commence à discuter avec la matriarche, elle se rend compte que la personne âgée a un sacré tic du langage. Elle ponctue toutes ses phrases du mot « chose » ! « Nous étions dix jusqu’à papy… Chose ! », confie-t-elle. « Ah, ça veut dire décédé », traduit Karine Le Marchand. « Oui, c’est ça », confirme la grand-mère et elle recommence. «Quand Jean-Louis a perdu son père il y a un an et demi, c’était… Chose», poursuit-elle. « Chose… C’est un mot qu’on aime bien terminer ses phrases », s’amuse Karine Le Marchand, dans une séquence hilarante pour les fans de la région et de ses bons mots.

 
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