“Je suppose qu’il y aura des mesures qui feront forcément grincer des dents certains”, confie Maxime Prévot à Jeudi en Prime.

“Je suppose qu’il y aura des mesures qui feront forcément grincer des dents certains”, confie Maxime Prévot à Jeudi en Prime.
“Je suppose qu’il y aura des mesures qui feront forcément grincer des dents certains”, confie Maxime Prévot à Jeudi en Prime.

L’un des objectifs du prochain gouvernement fédéral est de revaloriser le travail. Il s’agit de “recréer une différence significative entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas», rappelle Maxime Prévot. Bref, assurez-vous que «les gens ont intérêt à aller travailler plutôt que de rester au chômage avec toute une série de prestations sociales ou de prestations sociales connexes», précise le président des Engagés.

Une différence de 500 euros, c’est le montant fixé par l’Arizona. Les négociateurs doivent encore se mettre d’accord sur les termes. D’un côté, il y a une réforme fiscale pour augmenter les salaires les plus bas. “Nous parlons aujourd’hui d’une réforme fiscale de l’ordre de 5 milliards d’euros», précise Maxime Prévot qui n’en dira pas plus aujourd’hui sur les modalités de cette réforme. “Je ne vais pas vendre sur votre plateforme une mesure qui est peut-être encore en débat et qui est susceptible d’évoluer dans les deux prochaines semaines.», justifie-t-il avant de préciser que la réforme fiscale est «une des montagnes les plus compliquées à gravir« Faut-il ou non avoir de nouveaux impôts ? Faut-il ou non faire contribuer davantage les épaules les plus larges et comment ? Les partenaires de l’Arizona ne sont pas unanimes sur le sujet.»Je suis convaincu qu’il n’y aura pas de capacité à susciter le soutien de la population aux réformes qui seront mises en œuvre. Si ceux-ci, si les citoyens n’ont pas le sentiment qu’il y a un effort équitablement répartii”, however points out Maxime Prévot.

Pour générer un différentiel de 500 euros et rendre le travail plus attractif, l’Arizona envisage également de réformer les prestations sociales. Ceux-ci seraient notamment plafonnés. “Je peux comprendre que certaines mesures ne plaisent pas à tout le monde», admet Maxime Prévot. Il donne l’exemple d’un caissier, “avec un faible revenu“dont le voisin, bénéficiaire de l’aide sociale”,qui ne travaille pas mais qui, du fait qu’il est au CPS ou au chômage, a droit à telle prestation sociale complémentaire, à telle déductibilité fiscale complémentaire, à ne pas payer d’impôts, etc.Il est normal de dire qu’à un moment donné il faut fixer des limites et des plafonds parce que sinon il n’y a plus d’intérêt à aller travailler.“, explains Maxime Prévot.

 
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