« Stop à la fraude », comment fonctionne ce dispositif qui pourrait bientôt arriver dans les transports en commun lyonnais

« Stop à la fraude », comment fonctionne ce dispositif qui pourrait bientôt arriver dans les transports en commun lyonnais
« Stop à la fraude », comment fonctionne ce dispositif qui pourrait bientôt arriver dans les transports en commun lyonnais

Six opérateurs de transports en commun, dont Keolis, pourront vérifier l’adresse des contrevenants sans titre de transport à partir du 8 janvier. Comment ? En permettant aux agents chargés de l’application des lois d’accéder aux données de l’administration fiscale. Nous allons vous l’expliquer.

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A partir d’aujourd’hui 8 janvier, « Stop Fraude » permet aux contrôleurs des transports publics de vérifier «en fin de journée» l’adresse donnée par les contrevenants au moment où une amende leur a été notifiée. Dans l’immédiat, les inspecteurs ne pourront pas vérifier l’adresse du contrevenant lors du contrôle lui-même, mais cette possibilité apparaît dans la proposition de loi pour le «renforcer la sécurité des transports», déposé par le sénateur (LR) des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot, devenu ministre des Transports. Les termes de cette nouvelle prérogative ont été détaillés dans un décret publié le 3 décembre.

Ce système prévoit que le système, développé et géré par l’Imprimerie Nationale, ait accès aux fichiers de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) afin d’identifier la bonne adresse fiscale. A condition que la personne ait donné sa véritable identité. Le dispositif, validé par la CNIL, organisme de surveillance de la protection des données personnelles, vise à réduire le risque de perte de l’amende.
Six entreprises ont financé le système : la SNCF, la RATP, Keolis, Transdev, la RTM (réseau des transports en commun de Marseille) et Tisséo (le réseau toulousain). Les autres réseaux pourront à leur tour l’adopter d’ici trois mois.

A Lyon, le Sytral y travaille. Mais l’organisation des transports avec deux opérateurs, RATP Dev pour les modes lourds (tramway et métro) et Keolis pour les bus, ne facilite pas la prise de décision. “Tout doit s’aligner pour que les deux opérateurs déploient ce systèmeon nous dit.

Selon l’UTPF (Union des transports publics et ferroviaires), la moitié des 700 millions d’euros d’amendes non récupérées est supportée par la SNCF, et l’autre moitié est partagée entre la RATP et les autres réseaux de transports urbains. Le montant de la fraude TCL s’élevait à 10 millions d’euros en 2016.
La fraude est un fléau qui réduit considérablement les capacités des collectivités et des opérateurs de transports publics en termes de renouvellement des équipements, d’offre de transport et de confort de déplacement.», fait valoir le syndicat professionnel UTPF.

Les amendes pour les contrevenants sur le réseau TCL sont comprises entre 5 € et 200 € :

  • 5 € si vous oubliez de valider un abonnement ou de valider un ticket lors d’une connexion.
  • 60 € en cas d’oubli total de valider un ticket, si l’amende est payée immédiatement.
  • 80€ si l’amende est payée dans les 7 jours (60€ pour les mineurs).
  • 110€ si l’amende est payée dans les 7 jours et moins de 2 mois (80€ pour les mineurs).
  • 150€ pour les amendes aggravées de 4ème classe.
  • 170€ si l’amende est payée dans les 7 jours (150€ pour les mineurs).
  • 200€ si l’amende est payée dans les 7 jours et moins de 2 mois (170€ pour les mineurs).

Dans un TER de la SNCF, si vous n’êtes pas en règle lors de votre embarquement, vous devrez payer :

  • 20 € pour un titre de transport sur une carte OURA non validée
  • 50 € en cas d’absence de titre de transport (trajet jusqu’à 100 km), 65 € (de 101 km à 150 km) ou 90 € (au-delà de 150 km et jusqu’à 300 km).
  • 70 € à 100 € si vous avez un billet rayé ou falsifié

Si vous ne payez pas immédiatement ces frais de régularisation, un constat d’infraction vous sera délivré pour un montant pouvant aller jusqu’à 150 €.

 
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