au moins 15 morts en et des rappels de véhicules trop tard, selon Radio – Libération

au moins 15 morts en et des rappels de véhicules trop tard, selon Radio – Libération
au moins 15 morts en France et des rappels de véhicules trop tard, selon Radio France – Libération

Depuis 2016, au moins 15 personnes ont perdu la vie en à cause de pannes liées au scandale des airbags Takata, dont 14 à l’étranger. C’est ce que confirme une enquête de la cellule d’enquête de Radio France, publiée ce mercredi 8 janvier, qui met également en avant des rappels tardifs de véhicules de la part des constructeurs, notamment des marques Stellantis, Peugeot et Citroën.

Selon les informations de Radio France, la moitié de ces victimes conduisaient des Citroën C3, tandis que les autres conduisaient d’autres marques : DS, Mazda, Toyota, Ford ou Volkswagen. Le problème, concernant les airbags fabriqués par le japonais Takata (qui a fait faillite suite au scandale de 2017), est identifié depuis plus d’une décennie.

Interviewé par Radio France, Christian Grosjean, expert automobile en Suisse, explique : « Le défaut de [airbags] Takata, c’est qu’en plus d’éjecter le gaz pour gonfler les coussins de l’airbag, la pièce éclate. Et ces morceaux de métal qui se détachent peuvent, par exemple, vous transpercer l’œil. Ce dysfonctionnement est lié à la présence de cristaux de nitrate d’ammonium dans la capsule de l’airbag. Cette substance, qui se transforme en gaz très instable, a été à l’origine d’autres catastrophes, comme l’explosion du port de Beyrouth en 2020 ou de l’usine AZF, près de Toulouse, en 2001. Le risque est encore accru si le véhicule est situé dans une région humide et chaude : typique de la plupart des départements d’outre-mer.

Alertes multiples

En France, certaines marques ont pris des mesures préventives bien avant Stellantis : Honda a commencé à remplacer les airbags dès 2013, suivi par Toyota en 2015. Parallèlement, Citroën a continué à équiper certains de ses modèles C3 d’airbags Takata. . Or, selon les informations recueillies par Radio France, le constructeur avait auparavant reçu de multiples alertes des autorités sur la dangerosité de ces airbags et avait donc mis trop de temps à prendre des mesures radicales.

Ainsi, dès fin 2020, Stellantis prévient ses importateurs étrangers qu’il est nécessaire de changer les airbags de plusieurs modèles dont les C3 et DS3. « Ce qui nous pousse à déclencher ces rappels est le résultat des différentes analyses que nous avons réalisées par prélèvements dans différentes zones du globe qui montrent que le risque est plus élevé dans les zones chaudes et humides comme les DOM-TOM. [départements d’outre-mer]», explique Stéphane Cesareo, directeur de la communication de Citroën à Radio France. Mais le groupe n’envoie pas de lettres de rappel alarmistes aux conducteurs.

Ce n’est qu’après le décès d’un automobiliste dans les Hautes-Pyrénées, en novembre 2023, que Stellantis a annoncé une mesure exceptionnelle, le 17 mai 2024. Le constructeur a adressé une lettre dite « stop drive » à 600 000 propriétaires de C3 et DS3 dans une vingtaine de pays, leur demandant de cesser immédiatement d’utiliser leur véhicule en raison du danger mortel encouru.

A-t-il mis trop de temps à le faire ? Pour Charles-Henri Coppet, avocat de l’association Advairbag, qui regroupe des victimes françaises et leurs proches, un seul “Une seule enquête pourrait apporter des réponses plus solides aux victimes.”

 
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