Jean-Marie Le Pen, qui a dirigé le parti Rassemblement national (alors appelé Front national) de 1972 à 2011, est décédé mardi à l’âge de 96 ans dans un établissement de santé de la région parisienne. Il a longtemps été le visage de l’extrême droite en France et est devenu célèbre pour ses discours de haine et ses convictions négationnistes.
Suite à l’annonce de sa mort, des centaines de personnes se sont rassemblées mardi soir dans les villes de France pour célébrer avec des chants, des fumigènes et des feux d’artifice.
A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la République. Une pancarte indiquant « Ce sale raciste est mort » a été vue parmi la foule, qui comprenait des partisans du Nouveau Parti anticapitaliste d’extrême gauche.
Certains manifestants ont escaladé la statue centrale de la place, scandant des slogans antifascistes et proclamant que « les jeunes ne se soucient pas du Front national » – faisant référence au parti dirigé autrefois par Le Pen.
A Lyon, environ 200 à 300 personnes se sont rassemblées à l’invitation de groupes d’extrême gauche, a rapporté l’AFP.
À Marseille, un rassemblement similaire a eu lieu, où des pancartes portant le mot «Enfin» ont été déployées et certains participants ont fait éclater des bouteilles de champagne pour célébrer l’occasion.
« C’est la mort d’une personne que nous détestons, parce qu’il était raciste, il détestait les femmes, il niait l’Holocauste et il était antisémite. Nous devons célébrer le départ de ces personnes haineuses», a déclaré un manifestant à l’AFP.