L’Algérie qualifie les propos d’Emmanuel Macron sur Sansal d'”ingérence inacceptable dans une affaire interne”

L’Algérie qualifie les propos d’Emmanuel Macron sur Sansal d'”ingérence inacceptable dans une affaire interne”
L’Algérie qualifie les propos d’Emmanuel Macron sur Sansal d'”ingérence inacceptable dans une affaire interne”

Le gouvernement algérien a rejeté, mardi 7 janvier, comme «ingérence inacceptable dans une affaire intérieure algérienne» Les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’Algérie faites la veille. Le président français a déclaré que le pays « se déshonore » en maintenant en prison l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis mi-novembre à Alger.

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» Des propos du président français qui déshonorent avant tout celui qui croyait devoir les tenir de manière aussi désinvolte et légère. Ces propos ne peuvent qu’être reprochés, rejetés et condamnés pour ce qu’ils sont, une ingérence éhontée et inacceptable dans une affaire intérieure algérienne.a commenté le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Ce que le président français présente indûment et faussement comme une question de liberté d’expression n’en est pas une au regard du droit d’un État souverain et indépendant. Il s’agit essentiellement d’une mise en cause de l’intégrité territoriale du pays, un délit puni par la loi algérienne.c’est ajouté.

“Ce n’est pas à la hauteur de ce que c’est”

Lundi, Emmanuel Macron a appelé Alger à la libération de M. Sansal. « L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants et tant d’histoires entre dans une histoire qui la déshonore, empêchant un homme gravement malade de se soigner. Ce n’est pas à la hauteur de ce que c’est.a-t-il lancé devant les ambassadeurs de réunis à l’Elysée. « J’exhorte son gouvernement à libérer Boualem Sansal. » Ce « combattant de la liberté » Est « détenu de manière totalement arbitraire par des responsables algériens »selon le président français.

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Détracteur du pouvoir algérien, Boualem Sansal, 80 ans, est incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’État, après son interpellation à son arrivée à l’aéroport d’Alger, et est en unité de soins depuis la mi-décembre. Le gouvernement algérien aurait mal pris les déclarations de M. Sansal aux médias français Frontièresréputé d’extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire du pays avait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie.

L’auteur de 2084, la fin du (Gallimard, 2015), naturalisé français en 2024, est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du code pénal, qui punit « comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sécurité de l’État, l’intégrité territoriale, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ».

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Le Monde avec l’AFP (avec AFP)

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