Dans une étape charnière aux niveaux diplomatique et régional, le Ghana a annoncé le retrait de sa reconnaissance de la république imaginaire, à la lumière du changement majeur qui reflète le soutien croissant à la position marocaine concernant le Sahara marocain.
Cette étape intervient à un moment sensible où la question du Sahara connaît des victoires successives pour la diplomatie marocaine.
Dans ce contexte, Dr Ahmed Al-Dardari, chef du Centre international de surveillance des crises et de prospective politique, a estimé que la décision du Ghana de retirer sa reconnaissance de l’entité fictive revient à renforcer la légitimité internationale du Sahara marocain, notant que cette démarche contribue à saper la légitimité du Front Polisario et soutient la position ferme du Maroc dans toutes les enceintes internationales.
Le porte-parole a ajouté dans sa déclaration à « Akhbarna » que cette importante transformation résulte directement des grands efforts déployés par la diplomatie marocaine sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, alors que le Royaume connaît des progrès tangibles au niveau du soutien international. pour la question du Sahara, comme en témoigne le soutien de plus de 100 pays à la marocanité du Sahara. Il a ouvert 29 consulats dans les villes de Laayoune et Dakhla. Cette orientation stratégique reflète le succès du Royaume à attirer un fort soutien dans les régions d’Amérique latine et d’Afrique.
S’exprimant, Al-Dardari a souligné que le retrait par le Ghana de sa reconnaissance de la république fictive ouvrira un nouvel horizon au Maroc pour renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. Le Maroc peut exploiter cette opportunité pour élargir les horizons de la coopération économique avec le Ghana, qui est l’une des économies émergentes d’Afrique de l’Ouest, dans divers domaines tels que le commerce, l’énergie et l’agriculture.
En conclusion de son intervention, le professeur universitaire a expliqué que le Ghana est considéré comme une force influente au sein du groupe des pays africains et de l’Organisation de l’Union africaine, soulignant que cette décision renforce la capacité du Maroc à soutenir sa position au sein de l’Union africaine et ouvre le porte à des pressions accrues dans le cadre du renforcement de son intégrité territoriale aux niveaux continental et international.