transmission, symptômes, traitements… Ce que l’on sait du virus

transmission, symptômes, traitements… Ce que l’on sait du virus
transmission, symptômes, traitements… Ce que l’on sait du virus

« Le ministère du Travail et de la Santé » a été informé « d’un premier cas humain de clade 1b mpox sur le territoire national, en Bretagne. Les mesures de gestion recommandées ont été mises en place », a confirmé le ministère de la Santé. Les autorités sanitaires se veulent toutefois rassurantes sur le risque d’infection pour la population.

D’où vient le virus ?

Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée confinée à une dizaine de pays africains. Mais en 2022, il a commencé à se propager au reste du monde, notamment aux pays développés où le virus n’avait jamais circulé, indique l’AFP.

Deux épidémies simultanées se produisent, l’une causée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant principalement les enfants, et l’autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui touche les adultes dans une autre région, à l’est de la RDC. , et dans les pays voisins.

En novembre, l’OMS a décidé de maintenir son niveau d’alerte le plus élevé face à l’épidémie, en raison de l’augmentation des cas et des pays concernés.

Le ministère de la Santé rappelle que quatre pays de l’Espace économique européen (EEE) ont identifié des cas de clade 1b mpox depuis cet été : la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique. La République Démocratique du Congo (RDC) est de loin le pays le plus touché par ce virus. En 2024, 215 cas de mpox, tous dus au clade 2b, ont été déclarés à Santé Publique , avec une moyenne de 3 cas déclarés par semaine en fin d’année.

Comment se transmet la maladie ?

La Mpox est une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmise des animaux à l’homme. Le virus se transmet également entre les personnes, notamment la famille et les proches, explique le site du ministère de la Santé.

La transmission interhumaine se produit « par contact direct avec une personne infectée, par les fluides corporels, les lésions cutanées provoquées par la maladie ou les muqueuses internes comme la bouche, ainsi qu’indirectement par les objets que le patient a contaminés, comme les vêtements ». ou du linge de lit ou dans une moindre mesure lors d’un contact prolongé face à face par des gouttelettes (crachats, éternuements).

Comme le souligne Franceinfo, les précédents variants touchaient majoritairement les hommes homosexuels et bisexuels. Mais avec le clade 1b, de nombreux cas de transmission lors de rapports hétérosexuels ou sans contact sexuel ont été enregistrés.

Quels sont les symptômes ?

L’infection par le virus mpox peut provoquer “une éruption, constituée de vésicules remplies de liquide qui progressent vers un dessèchement, la formation de croûtes puis une cicatrisation”, décrit le ministère de la Santé. Des démangeaisons peuvent également survenir. Ces vésicules sont généralement concentrées sur le visage, dans la zone anogénitale, sur la paume des mains et sur la plante des pieds. Les muqueuses sont également touchées, au niveau de la bouche et de la région génitale.

Cette éruption cutanée peut être accompagnée de fièvre, de maux de tête, de courbatures et d’asthénie. Les ganglions lymphatiques peuvent être enflés et douloureux. Des maux de gorge sont également signalés, précise encore le ministère de la Santé.

La période d’incubation de la maladie peut varier de 5 à 21 jours. La phase fébrile dure environ 1 à 3 jours.

Quels sont les traitements ?

La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines, parfois quatre. Si vous présentez des symptômes, il est recommandé de contacter votre médecin ou un centre d’information et de dépistage gratuit.

Chez certaines personnes, la maladie peut toutefois se compliquer de « surinfections cutanées, de septicémies, d’encéphalites ou d’atteintes cornéennes », indique l’Institut Pasteur. « Les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants courent un plus grand risque de développer une forme grave de la maladie », précise le ministère de la Santé.

 
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