La cheminée de la maison en ruine située au 14 rue de Charolles à Montceau-les-Mines menaçait de tomber sur la voie publique. Travaux qui, en toute logique, relevaient de la responsabilité du propriétaire. Sauf que cette dernière est sous tutelle et en attente d’un hypothétique financement pour le démontage de cette cheminée, c’est la commune montcellienne qui a pris les choses en main.
Depuis début décembre dernier, avec cette cheminée branlante, un arrêté de danger a été émis par la ville exigeant également que les véhicules et les piétons ne empruntent pas cette rue.
Lundi 6 janvier 2025, l’entreprise de toiture Michel de Toulon-sur-Arroux est passée à l’action. Cela n’a pas demandé beaucoup d’efforts, « elle ne pouvait plus tenir, nous l’avons juste poussée. La cheminée était en équilibre, elle ne tenait plus debout. D’ailleurs, on se demande pourquoi il n’est pas tombé avant », explique Antoine Michel, le fils de l’entrepreneur toulonnais.
Cette maison qui a connu une atroce actualité – le fils a tué sa mère avant de dépecer le corps, c’était en novembre 2008 – est une véritable ruine même si la façade qui donne sur la rue est toujours debout. « A l’arrière, il ne reste plus rien, pas de toit, c’est une catastrophe », souligne le couvreur.
Toujours pour éviter un incident, le toit côté rue a été couvert. «C’est pour que les carreaux ne tombent pas ou ne s’envolent pas en cas de coup de vent», explique-t-il.
Combien de temps cette masure – ce qu’il en reste – tiendra-t-elle debout ? « Il n’y a plus rien à sauver » assure Antoine Michel. “Nous avons fait ce qu’on nous a demandé.” Sécurité.
J.B.
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