« L’aîné de mes petits-enfants aime être en cuisine »

« L’aîné de mes petits-enfants aime être en cuisine »
« L’aîné de mes petits-enfants aime être en cuisine »

Michel Sarran est prêt à ravir vos papilles. Après avoir rejoint la onzième saison de La meilleure boulangerie de suite au départ de Norbert Tarayre, le chef étoilé toulousain a accepté de parcourir les routes de France pour une nouvelle édition, diffusée à partir de ce lundi 6 janvier sur M6. Pour déguster les pains et autres spécialités des artisans, Michel Sarran sera bien sûr accompagné de Bruno Cormerais et Noëmie Honiat. Ravi de partager cette passionnante aventure avec ses acolytes, le chef de 63 ans a hâte de dénicher la pépite qui pourrait remporter le concours. Avant de prendre la route, Michel Sarran s’est livré à Gala.fr. De sa participation à l’émission à ses souvenirs culinaires, cette savoureuse interview est à consommer sans modération !

Gala.fr : Comment abordez-vous votre deuxième participation à La Meilleure Boulangerie de France ?
Michel Sarran : Je l’aborde avec la même envie que l’année dernière mais avec peut-être moins d’appréhension. J’ai été très bien accueilli par Bruno Cormerais et Noëmie Honiat. Ils ont vraiment pris le temps de m’expliquer le fonctionnement du spectacle. Je me sens un peu plus à l’aise que la saison précédente.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce programme ?
Proximité. C’est un programme régional dans le bon sens du terme. On découvre tous les artisans boulangers et pâtissiers qui font la fierté de toutes les régions de France. Ces échanges sont toujours courtois, agréables et sans pression. C’est une ambiance très bon enfant. J’aime vraiment ça.

Avant d’être jury de La Meilleure Boulangerie de France, vous êtes avant tout un chef étoilé. Quel repas vous définit le mieux ?
Ce serait un repas partagé et forcément généreux. Ce qui m’importe, ce n’est pas vraiment le contenu du repas mais plutôt le moment présent. Qu’importe la bouteille, pourvu qu’on soit ivre.

Quel est le plat qui vous ramène directement en enfance ?
Alors c’est facile ! C’est la fricassée de poulet aux oignons que faisait Pierrette, ma mère. Quand je l’ai goûté, je commençais tout juste à marcher. C’est un plat que je lui ai souvent demandé. Plus tard, j’ai appris à réaliser cette recette lorsque je travaillais avec elle en cuisine. Aujourd’hui, j’avais envie de lui faire un petit clin d’œil en revisitant sa recette. Je lui ai donné une petite touche gastronomique en le mettant sur ma carte.

Quelle nourriture détestes-tu le plus ?
Il y en a plusieurs. Par contre, je n’ai pas vraiment d’appétit pour les abats, c’est sûr ! C’est très spécial.

Quel est votre plaisir coupable ?
La truffe. J’adore ce produit car il incarne une région et un vrai lieu avec une vraie personnalité. Il faut cependant réussir à l’apprivoiser pour pouvoir maintenir en vie les autres aliments autour de lui. C’est un produit extraordinaire.

« Une recette réussie est liée au savoir-faire »

Quel dessert aimez-vous cuisiner avec vos proches ?
Des choses très simples. Il peut s’agir de crêpes ou de croustade du Gers avec mes petits-enfants. Peu importe la recette, le plus important est le temps que nous passerons ensemble.

Avez-vous pu transmettre votre amour de la cuisine à vos petits-enfants ?
Ils sont encore un peu trop petits pour que je puisse les dire (rires) ! L’aîné a 6 ans et le plus jeune Sacha aura un an. Nous aimons faire des petits ateliers ensemble. Jeanne, la plus grande, aime être en cuisine. Elle adore avoir de la farine sur les doigts et du chocolat sur le bout du nez.

Quel est l’ingrédient magique d’une recette réussie ?
Une recette réussie n’est pas liée à un ingrédient magique mais à un savoir-faire. Vous pouvez donner des homards à des personnes qui les sacrifieront pour vous sans aucun revenu. A l’inverse, vous pouvez offrir des sardines à d’autres personnes qui vous feront rêver.

Même si les vacances sont terminées, il reste toujours des restes. Quel pain accompagne le mieux le foie gras ?
Il faut que ce soit du vrai pain paysan. Nous n’allons pas partir avec un petit pain ou une baguette. Il doit s’agir d’un gros pain au levain, avec de la farine traditionnelle et une croûte bien formée. Il peut être légèrement grillé pour ajouter un peu plus de croustillant et contraster avec le moelleux du foie.

Et le fromage ?
Pour le fromage, je n’aime pas trop les pains ronds. Avec des céréales ou des noisettes, ça peut quand même marcher. Il faut vraiment un mélange de farine rustique avec quelques noix ou noisettes. Ça peut le faire !

Plutôt pain d’épices ou panettone ?
Panettone. C’est certainement l’un de mes produits de fête préférés. Cette année, lors de différents tournages pour La Meilleure Boulangerie de France, j’ai eu l’occasion de déguster des panettones absolument délicieux.

Votre indispensable pour un repas réussi ?
La famille. Je préfère prendre un bon repas avec mes proches, même si c’est autour de saucisses grillées et de salade.

Quel serait votre prochain défi gastronomique ?
Je ne sais pas encore. J’espère qu’il y en aura. Quoi qu’il en soit, j’espère que ce sera ma prochaine recette.

 
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