« Nous sommes assis en première classe dans le Titanic, l’eau envahit les troisième et quatrième classes et nous continuons à dîner en écoutant l’orchestre, ça me rend fou ! »

« Nous sommes assis en première classe dans le Titanic, l’eau envahit les troisième et quatrième classes et nous continuons à dîner en écoutant l’orchestre, ça me rend fou ! »
« Nous sommes assis en première classe dans le Titanic, l’eau envahit les troisième et quatrième classes et nous continuons à dîner en écoutant l’orchestre, ça me rend fou ! »

Propos recueillis par Arnaud Sagnard

Publié le

6 janvier 2025 à 18h30

« Des familles comme la nôtre » STURLA BRANDTH GRÖVLEN / ZENTROPA ENTERTAINMENTS / STUDIOCANAL / CANAL+ / 2

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Entretien
Avec « Des familles comme les nôtres », une série percutante, Thomas Vinterberg, le réalisateur de « Festen » et « Drunk », raconte l’exil forcé de familles danoises après une catastrophe climatique. Une histoire aussi poignante qu’actuelle et inquiétante. Ce soir à 21h sur Canal+.

Cette série devrait faire couler beaucoup d’encre et de larmes. En choisissant de faire de la riche population danoise des réfugiés climatiques face à la montée des eaux, Thomas Vinterberg, le brillant réalisateur de « Festen », « The Hunt » et « Drunk », prouve une fois de plus qu’il sait appuyer là où ça fait mal. Son récit de l’exil forcé de familles bourgeoises contraintes de traverser les frontières à pied, victimes des passeurs ou vivant de petits boulots loin de chez elles, contredit habilement les récits de migrants venus des pays du Sud omniprésents dans l’actualité.

Inspiré par la narration du roman « Les Buddenbrook : Le déclin d’une famille », de Thomas Mann, Vinterberg tisse une impressionnante toile d’araignée où ses personnages affrontent l’Histoire et leurs peurs tout autant que le reste de l’humanité. Grâce à lui, le public européen, prisonnier de ses réflexes de spectateur confortablement installé loin des malheurs du monde, se pose enfin les bonnes questions : serais-je capable de survivre dans…

 
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