Le directeur adjoint de l’établissement et le conseiller principal d’éducation avaient porté plainte et se sont constitué partie civile, accusant Sébastien Delogu de les avoir frappés lors d’échauffourées, en marge d’un barrage organisé par des lycéens dans le cadre de la contestation de la loi. réforme des retraites. Dans ce contexte de tensions, le ministre de l’Éducation de l’époque, Pap Ndiaye, a très vite affiché son «soutien aux membres de l’équipe pédagogique du lycée Saint-Exupéry, agressés par un député de la République« .
Delogu affirme avoir voulu protéger les lycéens
De son côté, Sébastien Delogu conteste les accusations. Selon sa version, il serait intervenu pour protéger les lycéens. C’est là qu’il aurait été.agressé physiquement par un membre de la direction« .
Prévu d’abord en décembre 2023, puis fin juin 2024, son procès a finalement été reporté en raison de la proximité des élections législatives anticipées, quelques jours plus tard. Sébastien Delogu a finalement été réélu dès le premier tour, le 30 juin. Le député, proche de Jean-Luc Mélenchon et qui a déclaré «réfléchir sur» pour une candidature à la mairie de Marseille en 2026, comparaîtra également pour avoir refusé de donner ses empreintes digitales.
