Gaia, en grec, représente la déesse de la terre. « Nous avons choisi ce prénom court et symbolique, qui nous plaisait et qui convenait aux autres enfants », raconte Manolita Caingnard, 45 ans, la mère du nouvel arrivant.
La naissance était prévue pour le 2 janvier, mais cette fille d’un coach en sports énergétiques et d’un plombier en chauffage énergies renouvelables a décidé d’arriver un peu plus tôt.
« C’est la meilleure façon de commencer l’année. »
Gaïa Brugirard-Caingnard, premier bébé de l’année en Charente, née à 7h34 à Châteaubernard.
CL
Pourquoi la France est dans un désarroi démographique
De moins en moins de bébés en France : le nombre de naissances diminue sur les neuf premiers mois de l’année, après une baisse marquée en 2023, supérieure à la moyenne des pays de l’Union européenne, qui s’explique par de multiples facteurs.
Seule naissance de la nuit
Le couple breton et lyonnais avait décidé de fêter le réveillon, tranquillement, chez eux à Métairies, une commune proche de Jarnac. “On a prévu tous les deux une soirée sans les enfants, on a fini de manger, j’avais des contractions, on se débrouillait à la maison tant que je sentais que c’était gérable et puis à un moment, je lui ai dit : ‘Je crois que je dois y aller.’ » Le couple est arrivé un peu après 2 heures du matin à la maternité de l’hôpital de Cognac, à Châteaubernard.
“J’ai eu un bon accouchement, j’avais fait tout le suivi et la préparation ici”, raconte Manolita Caingnard, qui a déjà trois enfants, deux garçons et une fille. «Avant, j’accouchais à l’ancien hôpital de Cognac. »
« C’est la meilleure façon de commencer l’année », sourit le nouveau papa, Arnaud Brugirard, 45 ans. Elle est très calme depuis son arrivée. » Pour l’instant, les deux parents profitent de leur petite déesse, leurs familles respectives ne devraient pas tarder à arriver.
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A la maternité, « la nuit a été calme jusqu’à cette arrivée. C’est toujours imprévisible. Sur le plan médical, c’est comme d’habitude mais sur le plan humain, c’est le réveillon à l’hôpital, il fait toujours très chaud », explique le Dr Anne Favre, pédiatre.
