Pour autant, son visage n’est pas inconnu du grand public. Depuis 2015, cet avocat de formation était directeur exécutif du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (Cojop) de Paris 2024, responsable des programmes d’impact et d’héritage et était « l’une des pièces maîtresses de Paris 2024 », selon Tony Estanguet, interrogé dans L’Équipe. Auparavant, Marie Barsacq a travaillé pendant 10 ans au sein du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), puis au sein de la Fédération Française de Football, en tant que responsable du football amateur.
Au sein du Cojop, le nouveau ministre des Sports a notamment travaillé sur la lutte contre la sédentarité en pérennisant, dès 2019, l’initiative des 30 minutes de sport quotidiennes à l’école, qui avait été reprise par le gouvernement. Elle a également été à l’initiative de différents projets relatifs à « la parité ou la prise en compte du handicap », selon le quotidien Le Monde.
Jeux olympiques de 2030 et budget réduit
« On parle de patrimoine matériel puis de patrimoine immatériel, des choses plus immatérielles mais tout aussi importantes », indiquait la femme de 51 ans dans un entretien à franceinfo en septembre 2024. Cette dernière affirmait aussi que « tout le monde a fait un pas vers accessibilité », et s’est réjoui du succès des Jeux Paralympiques.
De nombreux dossiers brûlants attendent déjà Marie Barsacq, tout juste nommée depuis lundi 23 décembre. La nouvelle ministre devra rassurer les différents acteurs du sport, inquiets de voir leurs financements réduits dans le prochain budget. De son poste précédent, Marie Barsacq sera également attendue pour évoquer les suites des Jeux Olympiques et le véritable héritage laissé par l’événement, qui ne doit pas être une simple « parenthèse enchantée » comme le rappelait le CNOSF.