Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 23 décembre 2024 à 12h12
En feu devant le but, le nouveau « supersub » (super remplaçant) portugais croque chaque minute offerte.
On se demande s’il ne calmera pas le jeu lors de ses prochaines entrées en cours de match. Car à ce rythme-là, Gonçalo Ramos restera le joker officiel de Luis Enrique. Dimanche, en égalisant à Lens quatre minutes seulement après son apparition sur le terrain de Bollaert – ce qui permettait alors au PSG d’aller chercher la qualification aux tirs au but, où il a également transformé sa tentative (1-1, tab : 3-4) -, l’attaquant portugais a marqué un but troisième but en autant de sorties de banc, après avoir déjà marqué ainsi en championnat contre Lyon (3-1) puis à Monaco (2-4).
Deuxième meilleur buteur du club en 2024, il n’a jamais perdu depuis son arrivée lorsqu’il a marqué
Dans l’histoire du club de la capitale, un seul l’avait fait (toutes compétitions confondues) et cela remonte tout simplement à la création du Paris Saint-Germain en 1970, avec un certain Jacky Rémond. Déjà auteur de l’important premier score à Salzbourg en Ligue des champions (0-3), alors qu’il était cette fois titulaire, Gonçalo Ramos reste donc sur quatre buts en quatre matches, le tout après trois matches (dont un entrée en jeu) à se réchauffer après son retour de blessure – trois mois d’indisponibilité depuis la mi-août, en raison d’une fracture à la cheville lors de la première journée de championnat.
Le différentiel avec Kolo Muani, même visuel dans la fougue affichée au pressing, est encore immense. A 23 ans, l’ex-joueur de Benfica reste un espoir au potentiel immense pour Paris et c’est aussi un porte-bonheur qui perdure : seul deuxième meilleur buteur du club sur l’année civile 2024 derrière Kylian Mbappé (23 buts pour le capitaine des Bleus). , quinze pour Gonçalo Ramos, quatorze pour Bradley Barcola et treize pour Ousmane Dembélé), il n’a jamais perdu depuis son arrivée au PSG (à l’été 2023) en seize matches dans lesquels il a marqué, pour un total de onze victoires et cinq nuls.