Nouvelle vie pour Bruno Le Maire. Après avoir quitté Bercy, l’ex-ministre est devenu professeur à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, en septembre dernier. Ce jeudi 19 décembre ASML a annoncé sa nomination dans la mesure où conseiller de conseil d’administration du groupe, à compter du 1er janvier. Cette nomination s’inscrit dans le cadre des efforts du groupe visant à renforcer l’industrie européenne des semi-conducteurs à travers le biais d’investissement, a déclaré la société.
Bruno Le Mariequi fut ministre de l’Économie sous la présidence d’Emmanuel Macron entre mai 2017 et septembre 2024, a demandé un avis à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) sur « son projet de modification de l’objet social » de sa compagnie 48 Jacob « Dans le objectif de fournir des services de conseil » d’ASML.
Deficit: Bruno Le Maire settles his accounts
La HATVP a rendu son avis ce jeudi par lequ’ille « considère que le projet envisagé par M. Le Marie est compatiblele avec les fonctions publiques qu’il exerçait, sous réserve du respect de certaines mesures de précaution ». Bruno Le Marie doit donc s’abstenir d’approcher les membres du gouvernement ou de son cabinet en exercice en même - que lui tant qu’ils occupent des fonctions publiques, ainsi que des services sur lesur lequel il avait autorité.
Et ASML, Bruno Le Marie peut conseillerler en particulier le Le Français Christophe Fouquet, arrivé à la tête du groupe en avril. L’ancien locataire de Bercy a déjà travaillé avec l’industrie des semi-conducteurs. En 2023, Bruno Le Marie avait notamment annoncé une aide colossalele de l’Etat de 2,9 milliards d’euros pour un nouveaule usine de semi-conducteurs du groupe franco-italien STMicroelectronics avec l’américain GlobalFoundries en France, en le cadre de « Loi sur les chips », plan d’ampèrelecœur de l’Union européenne pour renforcer les Les capacités européennes en le secteur.
ASML publie par erreur ses résultats, son titre perd 15% en Bourse
Un bras de fer attendu avec Donald Trump
L’investiture intervient quelques semaines avant l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Toutefois, cette dernière pourrait accentuer les mesures protectionnistes, ce qui pourrait nuire à l’activité du géant européen. LeLes mesures américaines visant à restreindre les exportations d’ASML vers la Chine, initiées par Donald Trump lors de son premier mandat, avaient déjà été prolongées, avec l’accord du gouvernement néerlandais, sous l’administration de Joe Biden.
Et leLe 3 décembre, Washington a annoncé une troisième vague de restrictions, contre 140 entreprises chinoises, pour des raisons de sécurité militaire, parmi lesquelles d’importants fournisseurs d’équipements et fabricants de semi-conducteurs.
Dans le cas où les Pays-Bas suivraient les Etats-Unis, scénario jugé probable, ASML estime que les exportations de ses machines de fabrication de puces haut de gamme DUV seraient également affectées, mais sans impact sur ses résultats. En septembre, le gouvernement néerlandais s’est aligné sur les États-Unis en annonçant des restrictions plus strictes à l’exportation hors de l’UE.
Semi-conducteurs : comment Intel a enterré le « Chips Act » européen
Pour l’année 2024, qui s’achève, ASML ne prévoit pas « pas d’impact direct » sur ses activités, indique un communiqué lundi soir. ” Pour 2025, nous prévoyons que l’impact sera cohérent avec ce qui a été communiqué lors de nos résultats du troisième trimestre 2024. » le 15 octobre, précise le texte. Au moment de cette annonce, le moral des investisseurs était plombé par les nouvelles réserves d’ASML qui atteignaient 2,6 milliards d’euros, contre un consensus tablant sur un chiffre compris entre 4 et 6 milliards d’euros.
(Avec Reuters)