Elle ne croit pas à leur complicité dans les actes d’assassinats terroristes. Mais elle maintient ses accusations d’association de malfaiteurs terroriste. Lors des réquisitions du procès de l’assassinat du professeur Samuel Paty, la procureure générale Marine Valentin avait demandé à la cour d’assises spéciale de Paris d’écarter cette notion de complicité concernant Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, pour lesquels seize ans de prison étaient prévus. requis.
Âgés de 22 et 23 ans, ils étaient amis de l’agresseur Abdoullakh Anzorov, un islamiste radical tchétchène de 18 ans tué par la police en octobre 2020. Le magistrat a préféré se concentrer sur les faits d’association de malfaiteurs, un délit passible de trente ans de prison. emprisonnement. « Ils étaient pleinement conscients de ses convictions jihadistes et lui ont fourni les conditions matérielles pour les mettre en œuvre », a insisté le magistrat. Des peines d’un an à seize ans de prison ont été demandées.
Accusés d’avoir aidé Anzorov à se procurer des armes et, concernant Boudaoud, de l’avoir conduit le 16 octobre 2020 aux abords du collège où Samuel Paty enseignait l’histoire et la géographie, les deux jeunes ont affirmé à l’audience avoir totalement ignoré leur intentions meurtrières de leur ami et n’ont jamais cessé de clamer leur innocence. “Par leur participation active et quasi permanente”, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov “ont permis à Abdoullakh Anzorov d’assassiner Samuel Paty”, a assuré Marine Valentin. «Ils constituaient le soutien logistique dont Anzorov avait besoin pour son acte meurtrier. »
«Ils savaient» à quoi cela mènerait
Concernant le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui, 65 ans, et Brahim Chnina, 52 ans, accusés d’avoir participé “à l’élaboration et à la diffusion de vidéos présentant des informations fausses ou déformées destinées à susciter un sentiment de haine” à l’encontre de Samuel Paty, le L’autre avocat général Nicolas Braconnay a demandé que le tribunal présidé par Franck Zientara les déclare coupables d’association de malfaiteurs terroriste. “Personne ne dit que (MM. Sefrioui et Chnina) voulaient la mort de Samuel Paty mais, en allumant des milliers de mèches numériques, ils savaient que l’une d’entre elles entraînerait des violences jihadistes contre le professeur blasphémateur”, a argué Nicolas Braconnay.
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Brahim Chnina est le père de l’écolière qui a menti en accusant faussement Samuel Paty d’avoir discriminé les élèves musulmans de sa classe lors d’un cours sur la liberté d’expression où il présentait une caricature de Mahomet. En réalité, l’écolière n’avait pas fréquenté ce cours et le professeur n’avait fait preuve de discrimination envers aucun de ses élèves. Elle s’en est excusée.